Début du contenu principal.
Cette distinction m'encourage à continuer à donner le meilleur de moi-même en tant que femme scientifique.»
La diplômée en génie chimique de l’Université McGill Sophia Roy a remporté une bourse de 30 000 $ de l’Ordre de la rose blanche, lundi, pour avoir axé ses études contre la crise climatique.
Cette bourse est remise annuellement à une étudiante canadienne par l’École polytechnique de Montréal, lors des commémorations du triste évènement survenu le 6 décembre 1989.
À lire également:
«Cette distinction m'encourage à continuer à donner le meilleur de moi-même en tant que femme scientifique et à faire ma part pour combattre les préjugés, afin de lever les obstacles que rencontrent encore de nombreuses jeunes femmes qui souhaiteraient s'engager dans la voie du génie et des sciences», a déclaré Mme Roy par voie de communiqué, elle qui vise à trouver des méthodes de décarboner l’acier lors de ses études doctorales.
La ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, a décerné cette distinction à la suite d’une «émouvante cérémonie dédiée au souvenir des victimes» de le tuerie de l’École polytechnique.
Lors de ses études de baccalauréat à l’Université McGill, Sophia Roy a notamment reçu la Médaille du lieutenant-gouverneur du Québec, elle qui a pour objectif de réduire l’empreinte écologique de la fabrication de panneaux solaire.
Lili Mercure était sur place, voyez son reportage.
«Prendre la mesure du talent et du leadership féminin en génie dont témoignent les lauréates du concours de l'Ordre de la rose blanche me réjouit au plus haut point. La présence des femmes dans les sciences et dans le génie est hautement profitable à notre société, et de tels modèles positifs participent à la renforcer», a affirmé Michèle Thibodeau-DeGuire, première femme diplômée en génie civil de Polytechnique en 1963.