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Depuis près de 15 ans, le troisième lundi du mois de janvier est appelé le «Blue Monday» et il serait considéré comme étant le jour le plus déprimant de l’année. Mais est-ce vraiment le cas?
Depuis une quinzaine d'années, le troisième lundi du mois de janvier est appelé le «Blue Monday» et il serait considéré comme étant le jour le plus déprimant de l’année.
Eh bien, ce concept, qui est supposément basé sur des calculs savants, s'avère être faux.
Voyez le reportage de Milik Bélanger-Sévigny.
Le terme «Blue Monday» a été inventé pour la première fois en 2005 par Cliff Arnall, un psychologue et conférencier motivateur. Il a été approché par une agence de voyages, Sky Travel, dans le but d’élaborer un «calcul mathématique» qui permettrait de déterminer le jour le plus déprimant de l’année. Ensuite, cette fausse formule aurait été utilisée par l’agence de voyages afin d’encourager les réservations, puisque de voyager permettrait «d’atténuer» une partie de la misère du «Blue Monday».
Mais cette équation est basée sur des facteurs variables qui ne sont pas quantifiables, comme la météo ou la motivation, par exemple. Tout ceci ne serait rien d’autre qu’une vaste opération marketing.
En plus de n’avoir aucune valeur scientifique, ce mythe suggère qu’il est normal que le mois de janvier soit une période difficile pour tout le monde, mais que tout devrait se rétablir par après. Cette approche peut être problématique pour les personnes qui souffrent de vrais problèmes de santé mentale, car on sous-entend que c’est temporaire, mineur et que tout le monde en souffre.
Notre journaliste en a d’ailleurs profité pour réaliser un calcul mathématique qui suggère d’être attentif, empathique et à l’écoute des personnes des problèmes de santé mentale, tout au long de l’année.