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Ils demandent une baisse immédiate des rejets dans l'air.
Les groupes de pression n'entendent pas rester les bras croisés à attendre que la Fonderie Horne de Rouyn-Noranda atteigne des normes acceptables de rejet dans l'air.
Une marche aura lieu le 26 août dans les rues de Rouyn-Noranda pour demander au gouvernement de forcer l'entreprise à faire plus vite.
Les instigateurs sont en désaccord profond avec l'autorisation ministérielle annoncée en mars dernier qui permet à la Fonderie d'atteindre une concentration moyenne de 15 nanogrammes d'arsenic par mètre cube dans l'air jusqu'en 2027.
La norme au Québec est de 3 nanogrammes.
Ils en ont aussi contre le déménagement de 200 ménages dans la zone tampon près de la Fonderie, qui n'était pas dans les demandes citoyennes.
«Pendant la campagne électorale, François Legault avait dit que ce serait aux gens de Rouyn-Noranda de décider ce qu'ils acceptent ou pas. Pour nous, c'est inadmissible d'être encore exposé à l'arsenic.»
Plusieurs organismes appuient le mouvement, soit le Comité Arrêt des rejets et émissions toxiques, le Campement d’autodéfense populaire à Rouyn-Noranda, l’Association pour la défense des droits des citoyens et ex-citoyens de Rouyn-Noranda contre l’intoxication aux métaux lourds et RN Rebelle.
Au début du mois d'août, le ministère de l'Environnement annonçait que les sols du quartier Notre-Dame, à Rouyn-Noranda, devront être décontaminés à compter de cet été par la Fonderie Horne.
Les terrains visés contiennent des quantités supérieures d’arsenic, de cadmium et de plomb par rapport aux seuils établis.
Les endroits où se trouvent des écoles, des services de garde et des parcs seront priorisés.
De son côté, la Ville de Rouyn-Noranda souhaiterait voir les démarches de décontamination de la Fonderie Horne se poursuivre au-delà des 53 terrains ciblés dans le quartier Notre-Dame.
En collaboration avec Jennifer Gravel, Noovo Info.