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Certains promoteurs iraient directement à la rencontre de propriétaires.
L’Union des producteurs agricoles du Centre-du-Québec fait part de ses inquiétudes quant à l’implantation de parcs éoliens dans la région. Si elle est en faveur du développement d’une énergie verte, elle ne souhaite cependant pas que ce progrès se fasse aux dépens de la protection du territoire agricole.
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Cette sortie fait suite aux annonces du gouvernement du Québec de prolonger la période d’appels d’offres de production d’éoliennes et d’augmenter leur puissance. Elle devait avoir lieu en décembre, mais a été reportée pour donner plus de temps de préparation à Hydro-Québec. L’électrification est d’ailleurs un des projets les plus importants que se donne le premier ministre François Legault pour son prochain mandat.
Selon le directeur régional de l’UPA, Daniel Habel, des promoteurs vont rendre visite directement aux propriétaires pour présenter leurs projets. Si les agriculteurs démontrent de l’intérêt à se départir de leur terre, des contrats sont alors offerts. Ils peuvent ainsi présenter un dossier plus complet pour répondre à l’appel d’offres. L’Union est mise devant le fait accompli.
«On apprend de ces visites-là sur le tard quand nos membres veulent bien nous en parler.» - Daniel Habel, président de la Fédération de l’UPA du Centre-du-Québec.
La Fédération demande donc d’être incluse plus tôt dans le protocole. Elle souhaite également que l’ensemble des intervenants concernés soient consultés avant que le gouvernement n’aille en appels d’offres afin de protéger la zone agricole dynamique.
Les pertes en superficies agricoles causées par ces projets peuvent difficilement être équilibrées puisque les producteurs et productrices sont limités depuis 2004 par le Règlement sur les exploitations agricoles. Cette directive du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques empêche l’accroissement des superficies en culture.
« On souhaite que ces parcs s’établissent à l’extérieur des terres agricoles cultivables et des érablières. On en a besoin pour nourrir les Québécois » - Daniel Habel, président de la Fédération de l’UPA du Centre-du-Québec.
Au Centre-du-Québec, 250 000 hectares sont réservés à la culture.
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