Début du contenu principal.
Les organisateurs du campement s'attendent à voir débarquer d'autres militants favorables à leur cause.
Les organisateurs du campement pro-Palestine à l'Université McGill s'attendent à voir débarquer d'autres militants favorables à leur cause au courant de la fin de semaine.
Le groupe, qui souhaite notamment que l'université rompe ses liens académiques avec les institutions israéliennes, semble être installé pour y rester puisqu'un horaire des activités du jour est désormais rendu disponible. Au menu pour vendredi, spectacle, discussion et prière.
Une prestation musicale a même débuté vers 12h30 vendredi, a pu constater Noovo Info.
Voyez le compte-rendu d'Étienne Fortin-Gauthier dans la vidéo liée à l'article.
Selon les informations de Noovo Info, des sympathisants du mouvement anticapitalistes, qui étaient présents au campement, ont été expulsés du site.
Il n'y a toujours pas de négociations entre les manifestants et l'Université McGill pour trouver une issue à la situation.
Un spectacle débute au campement #McGill.
— Étienne Fortin-Gauthier (@EtienneFG) May 3, 2024
@NoovoInfo #polqc pic.twitter.com/ujzHkLmOk9
De passage dans sa circonscription de l'Assomption, le premier ministre François Legault a réitéré que le campement, qui est installé depuis une semaine maintenant, devait être démantelé. Il en a fait la demande en dépit de la décision de la Cour supérieure du Québec qui a rejeté mercredi une demande d'injonction pour déplacer celui-ci.
«Il y a toutes sortes de façons très légales de manifester», mais «de faire un campement sur un terrain d'une université qui ne veut pas de ce campement-là, c'est illégal», a-t-il spécifié. Ce dernier compte toujours «sur les policiers pour démanteler [le campement] de la façon qu'ils pensent qui est le mieux.»
Même son de cloche du côté du ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, qui souligne faire confiance au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) dans sa gestion de la situation et pour «les opérations» qui vont mener au démantèlement.
NOUVEAU
— Étienne Fortin-Gauthier (@EtienneFG) May 3, 2024
👉 Des renforts attendus au campement McGill ce weekend, selon organisateur
👉 Des militants anti-capitalistes non-alignés sur leur vision de Gaza ont été expulsés
👉 Officiellement, toujours pas de négos avec McGill@NoovoInfo #polqc pic.twitter.com/VZZpi2UgZs
Le campement a pris de l'ampleur mercredi, alors qu'on dénombrait une centaine de tentes installées sur le site.
Vendredi, le campement sur le campus de l'Université McGill était passé de quelques tentes à plusieurs dizaines entourées de clôtures métalliques. Mais le manifestant Ali Salman, 19 ans, affirmait qu'il n'y avait «aucun plan» pour l'étendre au-delà des 100 personnes qui, selon lui, prévoyaient camper pour la nuit.
«Des centaines de personnes nous ont dit "nous voulons camper", mais comme nous n'agrandissons pas le camp, nous ne pouvions pas les laisser entrer.» Une centaine de campeurs, dit-il, «c'est plus que suffisant».
Ali Salman, étudiant en sciences politiques à l'Université Concordia, est présent sur le site depuis le montage des premières tentes samedi dernier. Si le camp s'agrandit, a-t-il expliqué, les militants commenceront à avoir des difficultés à gérer leurs approvisionnements et à prendre soin de tout le monde.
«Mais si nous constatons qu'il n'y a aucune communication avec McGill, alors nous pourrions reconsidérer notre décision», a-t-il déclaré, faisant référence aux demandes que lui et d'autres manifestants ont adressées à l'université.
Par ailleurs, le SPVM a affirmé jeudi avoir pris acte de la décision rendue par la cour et a indiqué qu'il suivra de près «les débats judiciaires entourant ce litige.»
«Rappelons que le rôle des policières et des policiers dans une telle situation est d'assurer la paix, le bon ordre, la sécurité des personnes, et ce, dans le respect des droits et libertés», a écrit le corps policier par communiqué.
Une forte présence policière a été observée sur le campus de l'université jeudi en raison d'une contre-manifestation qui s'est formée face au campement.
La manifestation à Montréal fait partie d'une vague de protestations similaires sur les campus universitaires ailleurs au Canada et aux États-Unis, liés à la guerre entre Israël et le Hamas.
Avec de l'information de la Presse canadienne