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Le procureur général du Texas, Ken Paxton, a déclaré mardi que cet accord était le plus important obtenu par un État.
Meta a accepté un règlement de 1,4 milliard $ avec le Texas dans le cadre d'un procès sur la protection de la vie privée, à la suite d'allégations selon lesquelles le géant de la technologie aurait utilisé des données biométriques d'utilisateurs sans leur permission.
Le procureur général du Texas, Ken Paxton, a déclaré mardi que cet accord était le plus important obtenu par un État.
En 2021, un juge avait approuvé un règlement de 650 millions $ avec l'entreprise, anciennement connue sous le nom de Facebook, concernant des plaintes similaires d'utilisateurs de l'Illinois.
«Ce règlement historique démontre notre engagement à tenir tête aux plus grandes entreprises technologiques du monde et à leur demander des comptes pour avoir enfreint la loi et violé les droits à la vie privée des Texans», a affirmé M. Paxton, un républicain, dans un communiqué.
«Nous sommes heureux que cette affaire soit résolue et nous sommes impatients d'explorer les opportunités futures d'approfondir nos investissements commerciaux au Texas, y compris le développement potentiel de centres de données», a réagi Meta.
Déposée en 2022, l'action en justice au Texas alléguait que Meta violait une loi de l'État qui interdit de prendre ou de vendre les informations biométriques d'un résident, telles que son visage ou ses empreintes digitales, sans son consentement.
En 2021, la société a annoncé qu'elle fermait son système de reconnaissance faciale et qu'elle supprimait les empreintes faciales de plus d'un milliard de personnes, en raison des inquiétudes croissantes suscitées par cette technologie et son utilisation abusive par les gouvernements, la police et d'autres acteurs.
À l'époque, plus d'un tiers des utilisateurs actifs quotidiens de Facebook avaient choisi de faire reconnaître leur visage par le système du réseau social.
Facebook a introduit la reconnaissance faciale plus d'une décennie auparavant, mais a progressivement facilité la désactivation de la fonction à mesure que l’entreprise était confrontée à l'examen des tribunaux et des autorités de régulation.
En 2019, Facebook a cessé de reconnaître automatiquement les personnes sur les photos et de suggérer aux utilisateurs de les «taguer».
De plus, au lieu de le faire par défaut, il a demandé aux utilisateurs de choisir s'ils voulaient utiliser sa fonction de reconnaissance faciale.