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Notamment quant aux négociations nationales avec le gouvernement
L'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) se dit toujours inquiète du recours à la main-d'oeuvre indépendante.
Québec propose un projet de loi pour cesser l'utilisation des agences privées d'ici trois ans, mais l'APTS n'est pas rassurée, sachant que le phénomène prend toujours de l'ampleur.
En six ans, en Abitibi-Témiscamingue, l'enveloppe budgétaire du CISSS régional pour la main-d'oeuvre indépendante est passée de 442 000$ à 4,4 M$, fait savoir le syndicat.
C'est le même constat pour le Centre Universitaire Santé McGill de l'Abitibi-Témiscamingue, où les sommes ont grimpé de 181 000$ en 2017-2018 à 1 M$ l'an dernier.
«Pour pouvoir faire le virage, ça doit passer par la négociation nationale. Je vais être un peu dur. Les premières offres du gouvernement proposaient ni plus ni moins l'appauvrissement des travailleuses et des travailleurs. On a beaucoup d'attentes.», s'inquiète Carl Verreault, représentant national de l'APTS en Abitibi-Témiscamingue.