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Trois cochercheurs de l'Université de Sherbrooke (UdeS) travailleront sur deux projets distincts qui permettront de mieux préparer les instances gouvernementales face aux cyberattaques.
Le gouvernement du Canada fait appel à l'expertise de l'Université de Sherbrooke (UdeS) en lui octroyant un montant de près de 2 M$ afin de réaliser des travaux de recherche en cybersécurité.
Le montant est offert dans le cadre de la Stratégie nationale de cybersécurité du ministère de la Sécurité publique du Canada.
L'appui financier permettra de faire progresser le savoir-faire dans le domaine de la cybersécurité, et aussi, développer de meilleures pratiques pour surmonter les défis auxquels font face les instances gouvernementales.
Le montant est alloué à une équipe multifacultaire et pluridisciplinaire de l'UdeS afin qu'elle puisse réaliser deux projets de recherche spécifiques. L'équipe est composée de cinq facultés, 11 personnes chercheuses et plus de 50 étudiants provenant de 14 pays.
Ces personnes sont issues de cinq pôles d'expertises en gouvernance, en confiance numérique, en intelligence artificielle, en technologies, ainsi qu'en sciences numériques et quantiques.
Le premier projet évaluera la résilience d'un redistributeur électrique de moyenne envergure dans un contexte d'industrie 4.0. Plus concrètement, le groupe travaillera à identifier de nouvelles menaces.
Le deuxième projet analysera la sécurité de l'internet industriel des objets dans un contexte de connectivité 5G. Ces analyses se feront entre autres dans des secteurs comme l'agriculture, la gestion de l'eau et sur le plan de gestion des bâtiments.
Par ailleurs, l'industrie 4.0 est l'ensemble des nouvelles technologies (Internet des objets, infonuagique, intelligence artificielle) dans les installations de production et dans l'ensemble des opérations d'une entreprise.
Sept partenaires privés et publics seront aussi mis à contribution dans le projet, ce qui permettra au groupe de réaliser des études de cas.
Les partenaires sont Bell Canada, Honeywell, VMare, Centris technologies, la Ville de Sherbrooke, Hydro-Sherbrooke et GoSecure.
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Les travaux seront menés par trois cochercheurs soit le professeur au Département de génie électrique de la Faculté de génie, Sébastien Roy, le professeur au Département d'informatique de la Faculté des sciences, Marc Frappier et le professeur au Département des systèmes d'information et méthodes quantitatives de gestion à l'École de gestion, Pierre Martin Tardif.
Ces derniers pourront compter sur le soutien de huit personnes chercheuses faisant toutes partie du Groupe de recherche interdisciplinaire en cybersécurité (GRIC).
L'étude bénéficiera de l'expertise et des ressources de la Zone d'innovation quantique implantée à Sherbrooke ainsi que l'infrastructure expérimentale de télécommunications 5G installée par Bell à l'Institut interdisciplinaire d'innovation technologique (3IT) de l'Université de Sherbrooke.
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