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Quelque 2000 professionnels seraient nécessaires au cours des 10 prochaines années.
Québec octroie un peu plus de 7 millions de dollars pour la mise en place de programme de formation de la main-d’œuvre dans le domaine des véhicules lourds électriques et hybrides. Les futurs élèves devront y consacrer 196 heures afin d’obtenir leur certification.
Le développement de contenu est en cours de réalisation. Cette étape pourrait encore durer pour neuf mois supplémentaires. Une vingtaine de maitres-formateurs doivent ensuite être préparés. L’espoir est de pouvoir accueillir les étudiants à l’hiver 2024. Jusqu’à 240 mécaniciens doivent recevoir cette formation au cours des deux années suivantes.
La ministre de l'Emploi, Kateri Champagne Jourdain, a soutenu mardi que ce programme permettra «d'aider le Québec dans son virage vers une économie plus verte».
Ce programme sera conçu par le Conseil provincial des comités paritaires de l’automobile en collaboration avec le Centre de formation professionnelle Paul-Rousseau, dont le campus est situé à Drummondville. Les classes pourraient être offertes à la grandeur du Québec.
Cette formation est «primordiale» selon le directeur général du CPCPA, Charles Gagnon, puisque des véhicules lourds électriques sont déjà sur nos routes. «C’est surtout le cas pour les autobus. Une connaissance de l’entretien est donc nécessaire pour qu’ils atteignent leurs 17 ans d’espérance de vie», dit-il. Les estimations du Conseil prévoient que 2000 professionnels devraient être formés au cours des 10 prochaines années, dont la moitié dans le transport scolaire, afin de répondre à la demande du Québec.
Le président de Microbird et vice-président d’autobus Girardin, Steve Girardin, appuie cette constatation. Une soixantaine de travailleurs pourraient recevoir cette formation dans ces deux entreprises installées à Drummondville afin de pallier le manque de connaissances avec cette nouvelle technologie.
Une fois qu’un véhicule est vendu, le client peut avoir besoin d’aide du manufacturier ou du concessionnaire qui doivent avoir le savoir nécessaire.
Le programme de formation de la main-d’œuvre dans le domaine des véhicules lourds électriques et hybrides est financé par l'intermédiaire du Fonds de développement et de reconnaissance des compétences de la main-d'œuvre. Ce Fonds, qui permet de subventionner sur une base annuelle des projets liés au développement des compétences, est constitué en fait des montants versés par les employeurs qui n'ont pas investi l'équivalent de 1 % de leur masse salariale dans la formation de leur personnel.
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Avec des informations de La Presse canadienne.