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Boralex compte notamment s'implanter dans la région d’Arthabaska.
L’humoriste installée à Warwick, Daniel Grenier, a fait un plaidoyer au nom des citoyens contre le développement éolien dans le Centre-du-Québec.
Il appelle les élus à être plus rassembleurs, sensibles et transparents malgré les points de vues divergents sur le sujet.
Son message a été partagé sur les réseaux sociaux.
Le Centricois explique son opposition par le changement au paysage qui viendrait avec l’installation de ces générateurs d'électricité ainsi que la crainte de dévalorisation des propriétés. Il dénonce également les morts de chauvesouris qui entrent en collision avec les palmes et le bruit produit.
Selon une étude gouvernementale du ministère de la Foret, de la Faune et des Parcs, les décès chez ce mammifère volant sont évalués à plusieurs centaines de milliers à l’échelle de l’Amérique du Nord. Des mesures d’atténuation étaient alors envisagées dans diverses provinces canadiennes et États américains.
Pour ce qui est du bruit, le ministère des Affaires municipales et Régions estimait le niveau sonore des appareils à 40 dB lorsque l’on est à une distance de 500 mètres selon de la littérature parue en 2007, soit l’équivalent d’une bibliothèque.
L’entreprise de production énergétique renouvelable Boralex, établie à Kingsey Falls, souhaite déposer un projet de créer un parc éolien sur le territoire de Victoriaville et ses environs, soit Sainte-Séraphine, Sainte-Élizabeth-de-Warwick, Warwick et Saint-Albert. Elle prévoit l'implantation d'au plus 67 éoliennes.
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Selon la MRC d’Arthabaska, la capacité éolienne maximum du territoire est évaluée à 400 mégawatts. D’autres développements seraient en envisagés ailleurs au Centre-du-Québec, soit dans Nicolet-Yamaska et la région avoisinant Drummond.
Pour Arthabaska, la MRC estime pouvoir bénéficier de retombées économiques allant de 240 millions à 300 millions de dollars sur 30 ans suite à un partenariat à parts égales.
Cet argent serait investi dans un fonds agroenvironnemental qui pourrait notamment permettre de restaurer les rivières Desrosiers, Bulstrode et des Pins ainsi que le bassin versant du lac Trois-Lacs. Le reboisement des bandes riveraines élargies, des corridors de connectivité et des espaces de liberté des cours d'eau est aussi envisagé. Les producteurs agricoles bénéficieraient également d’une aide financière pour la diversification de leurs activités et le soutien à la relève.
Hydro-Québec a lancé un appel d’offres pour l’ajout de 1500 mégawatts venant du vent afin de répondre aux besoins en électricité à long terme des Québécois. La date limite pour la présentation de soumissions est le 12 septembre.
La croissance en demande énergétique au Québec doit augmenter de 14 % jusqu’en 2032 selon le Plan d’approvisionnement 2022-2032.
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