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Science et nature

Le candidat de Trump pour la Nasa dit vouloir donner la priorité à l’envoi d’astronautes sur Mars

«Nous donnerons la priorité à l’envoi d’astronautes américains sur Mars.»

 Le commandant Jared Isaacman s'exprime lors d'une conférence de presse après son arrivée au Centre spatial Kennedy pour une prochaine mission privée de vol habité à Cap Canaveral, en Floride, le 19 août 2024.
Le commandant Jared Isaacman s'exprime lors d'une conférence de presse après son arrivée au Centre spatial Kennedy pour une prochaine mission privée de vol habité à Cap Canaveral, en Floride, le 19 août 2024.

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Agence France-Presse
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L’Agence spatiale américaine va donner la priorité à l’envoi d’astronautes sur Mars, a dit mercredi l’homme d’affaires Jared Isaacman, choisi par Donald Trump pour prendre la tête de la Nasa, un changement majeur dans la politique spatiale américaine.

«Nous donnerons la priorité à l’envoi d’astronautes américains sur Mars, et en cours de route, nous aurons inévitablement les capacités de retourner sur la Lune», a assuré Jared Isaacman devant une commission de sénateurs chargés de le confirmer à ce poste.

Ce passionné d’espace qui a fait fortune dans les paiements en ligne et a volé plusieurs fois dans l’espace à bord de missions privées était interrogé par les parlementaires sur sa vision pour la Nasa, et particulièrement l’avenir du célèbre et coûteux programme lunaire Artémis.

Ce projet, annoncé en 2017 sous le premier mandat de Donald Trump, doit permettre le retour des astronautes américains sur la Lune, et plus particulièrement l’établissement d’une présence humaine durable sur l’astre en vue de la préparation de futures missions sur Mars.

Mais en raison de son coût faramineux et de nombreux retards enregistrés, plusieurs voix critiques au sein du nouveau gouvernement américain ont appelé à sa profonde révision voire à son annulation.

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Une incertitude renforcée par les propos du président Donald Trump qui a promis de «planter la bannière étoilée sur la planète Mars» à plusieurs reprises depuis son retour au pouvoir en janvier, sans mentionner la Lune.

Mais aussi et surtout par sa désormais grande proximité avec l’entrepreneur Elon Musk, pour qui la planète rouge est une obsession. Ce dernier, connu pour ses projections très optimistes, prévoit d’y poser sa fusée Starship dès 2026 et d’y lancer des missions habitées dès 2028.

Un abandon du programme Artémis, dont de nombreux autres pays sont partenaires, serait un séisme pour le secteur spatial.

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Agence France-Presse
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