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Voici ce que disent maintenant certains responsables du groupe de discussion comparé à ce qu'ils disaient auparavant.
Les tentatives du président Donald Trump et des hauts responsables de son administration pour minimiser une faille de sécurité qui a révélé des plans d'attaque militaire dans une discussion de groupe sur Signal, y compris un journaliste, contrastent fortement avec leur réaction à l'utilisation par Hillary Clinton d'un serveur domestique en tant que secrétaire d'État à l'époque.
Cette fois-ci, ils ont largement concentré leur colère non pas sur les éventuelles failles de sécurité ou les sanctions qui en découlent, mais sur le journaliste qui a été ajouté par erreur au groupe de discussion et qui en a rendu compte: le rédacteur en chef de The Atlantic, Jeffrey Goldberg. Certains des participants au groupe qui se sont prononcés contre Hillary Clinton n'ont fait aucun commentaire public sur la fuite de Signal.
L'une des principales préoccupations concernant le serveur de messagerie d'Hillary Clinton était qu'il n'était pas sécurisé et que des informations sensibles pouvaient tomber entre de mauvaises mains. Mais l'ancien directeur du FBI, James Comey, a recommandé qu'aucune accusation ne soit portée contre Clinton, qu'il n'y avait aucune preuve que son compte de messagerie avait été piraté par des acteurs hostiles.
Mardi, Trump a insisté sur le fait qu'aucune information classifiée n'avait été divulguée dans le groupe de discussion, bien que Jeffrey Goldberg a écrit que les messages révélaient «des informations précises sur les colis d'armes, les cibles et le calendrier» des frappes au Yémen. Le Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche enquête sur l'affaire.
Pour sa part, Mme Clinton a été plutôt surprise du reportage. «Vous devez vous moquer de moi», a-t-elle dit dans un message sur X qui mettait en lumière l'article de The Atlantic.
Voici ce que disent maintenant certains responsables du groupe de discussion, ainsi que ceux qui les soutiennent, comparé à ce qu'ils disaient auparavant.
Fuite de 2025
«L'essentiel, c'est qu'il ne s'est rien passé. L'attaque a été un succès total», a soutenu M. Trump lors d'une réunion avec un groupe de ses ambassadeurs à la Maison-Blanche mardi.
Il a également qualifié son conseiller à la sécurité nationale, Michael Waltz, d'homme «très bon» et a insisté sur le fait qu'il «continuera à faire du très bon travail». «Je pense que c'est très injuste la façon dont ils ont attaqué Michael», a-t-il ajouté en qualifiant Goldberg de «sale type».
Plus tard, dans une entrevue avec Newsmax, Trump a affirmé qu'un assistant de Waltz avait le numéro du journaliste et que «ce type a fini par être appelé». Il a également ajouté qu'il se sentait bien par rapport à ce qui s'était passé. «Je ne peux que me fier à ce qu'on m'a dit... mais je me sens très à l'aise, en fait.»
Fuite de 2016
«Hillary est celle qui a envoyé et reçu des informations classifiées sur un serveur non sécurisé, mettant en danger la sécurité du peuple américain», a soutenu Trump dans un discours prononcé en octobre 2016 à Warren, dans le Michigan.
«Truqué, [le système] a refusé de la poursuivre pour une conduite qui nous a tous mis en danger, tous ceux qui sont dans cette salle, tous ceux qui sont dans ce pays. Hillary Clinton a déployé des efforts considérables pour créer un serveur de messagerie privé et contourner la sécurité du gouvernement afin d'empêcher que ses courriels ne soient lus par le public et par les fonctionnaires fédéraux», avait-il lancé dans un discours prononcé en novembre 2016 à Virginia Beach, en Virginie.
Et, lors d'un rassemblement en Floride en juillet 2016, il a même exhorté les pirates informatiques russes à l'aider à retrouver un lot de courriels qui auraient disparu du serveur privé de Clinton. «Russie, si tu nous écoutes, j'espère que tu pourras retrouver les 30 000 courriels qui manquent.»
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Fuite de 2025
«Je pense que les leçons sont nombreuses pour beaucoup de journalistes de cette ville qui se sont fait un nom en inventant des mensonges sur ce président», a affirmé Waltz lors de la réunion de mardi à la Maison-Blanche avec Trump et les ambassadeurs.
Il a également dit à propos de Jeffrey Goldberg que «ce journaliste, Monsieur le Président, veut que le monde parle de plus de canulars».
Dans une entrevue précédente à The Ingraham Angle sur Fox News, Waltz a dit: «J'en assume l'entière responsabilité. J'ai créé le groupe.» Il a également contredit Trump en affirmant qu'aucun membre du personnel n'était responsable.
Waltz a en outre reconnu que c'était «embarrassant, oui» avant d'ajouter «nous avons commis une erreur et nous allons de l'avant».
Fuite de 2016
«Comment se fait-il qu'Hillary Clinton puisse supprimer 33 000 courriels gouvernementaux sur un serveur privé, alors que le président Trump est inculpé pour avoir des documents qu'il pourrait déclassifier?» Waltz a publié ce message en juin 2023, faisant référence aux accusations portées contre Trump pour mauvaise gestion de documents classifiés. L'affaire a été abandonnée après que Trump a remporté un second mandat.
Fuite de 2025
«Personne n'envoyait de SMS sur des plans de guerre », a mentionné M. Hegseth aux journalistes qui l'accompagnaient lundi à Hawaï. À propos du journaliste, il a dit: «Vous parlez d'un soi-disant journaliste trompeur et très discrédité qui s'est fait une spécialité de colporter des canulars.»
Fuite de 2016
«Tout professionnel de la sécurité, militaire, gouvernemental ou autre, serait renvoyé sur-le-champ pour ce type de comportement et poursuivi pénalement pour avoir été aussi imprudent avec ce genre d'informations», a mentionné M. Hegseth, qui était à ce moment-là collaborateur régulier de Fox News Channel, à propos des courriels de Clinton sur la chaîne en 2016.
La même année, Pete Hegseth a demandé sur Fox News : «Dans quelle mesure est-il préjudiciable à votre capacité de recruter ou de nouer des alliances avec d'autres personnes que celles-ci craignent que nos dirigeants ne les exposent en raison de leur négligence grave ou de leur imprudence dans le traitement des informations?»
Dans un autre segment de Fox News en 2016, il a déclaré : «Si cela avait été quelqu'un d'autre qu'Hillary Clinton, il serait en prison en ce moment pour ce qui a été fait. Parce que l'hypothèse est que, dans la communauté du renseignement, si vous utilisez des moyens non classifiés, il y a un potentiel et une probabilité que des gouvernements étrangers ciblent ces comptes et recueillent des renseignements à partir d'eux.»
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Fuite de 2025
Aucun commentaire public sur le groupe de discussion Signal.
Fuite de 2016
«Personne n'est au-dessus des lois, pas même Hillary Clinton, même si elle pense l'être», a mentionné M. Rubio sur les ondes de Fox News en janvier 2016.
L'année précédente, dans une entrevue accordée à Fox News, Rubio avait fait référence aux mêmes courriels en disant: «Ce qu'ils ont fait est irresponsable, c'est de l'irresponsabilité et de l'incompétence totales.»
Fuite de 2025
Aucun commentaire public sur la fuite de Signal.
Fuite de 2016
«Un point qui n'est pas assez souligné à propos du serveur non sécurisé d'Hillary utilisé illégalement pour mener des affaires d'État (évidemment créé pour dissimuler le paiement pour le jeu des Clinton): des adversaires étrangers pourraient facilement pirater des opérations et des renseignements classifiés en temps réel depuis l'autre côté du globe», a-t-il écrit en 2022.
Fuite de 2025
«Mes communications dans le groupe de messages Signal étaient tout à fait autorisées et légales et ne contenaient pas d'informations classifiées», a expliqué M. Ratcliffe lors d'une audition au Congrès mardi.
Fuite de 2016
Sur Fox News en 2018, M. Ratcliffe a suggéré, à propos des fonctionnaires qui gèrent mal les informations sensibles. «C'est toujours une bonne chose de voir que des enquêtes et des poursuites sont engagées contre les personnes qui ne gèrent pas ces informations de manière appropriée», avait-il dit.
Fuite de 2025
«Il y a une différence entre la divulgation par inadvertance et les fuites d'informations classifiées par négligence, par imprudence ou par malveillance», a mentionné Tulsi Gabbard lors de la même audition au Congrès.
Fuite de 2016
Tulsi Gabbard a publié sur le réseau social X au début du mois: «Toute divulgation non autorisée d'informations classifiées constitue une violation de la loi et sera traitée comme telle», a-t-elle écrit.