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L'ordre d'évacuation concernerait environ 70 Américains.
Le président américain Joe Biden a confirmé samedi en fin de soirée que l'évacuation du personnel de l'ambassade des États-Unis au Soudan était terminée. Il a du même souffle appelé à mettre fin à la violence «inadmissible».
M. Biden a remercié les troupes américaines qui ont mené à bien la mission d'évacuation du personnel américain au Soudan, alors que Washington a fermé l’ambassade américaine à Khartoum, la capitale du pays, pour une durée indéterminée.
Les employés ont été transportés par avion vers un lieu non divulgué en Éthiopie, selon deux responsables américains au fait de la mission.
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M. Biden a également remercié Djibouti, l'Éthiopie et l'Arabie saoudite, qui ont joué un rôle essentiel dans «le succès de notre opération».
Le président Biden avait ordonné aux troupes américaines d'évacuer le personnel de l'ambassade après avoir reçu une recommandation de son équipe de sécurité nationale, samedi.
L'ordre d'évacuation concernerait environ 70 Américains.
Le département d'État a suspendu les activités de l'ambassade des États-Unis au Soudan en raison des combats violents qui compromettent la sécurité du personnel sur place. Il n'a pas été possible de savoir quand l'ambassade pourrait reprendre ses activités.
Le Canada a aussi mis sur pause les activités sur place de son ambassade au Soudan.
Selon l'Organisation mondiale de la santé, les combats ont fait plus de 400 morts depuis qu'ils ont éclaté, le 15 avril, entre deux factions dont les chefs se disputent le contrôle du pays.
La Maison-Blanche a déclaré qu'elle ne prévoyait pas d'évacuation coordonnée par le gouvernement des citoyens américains pris au piège au Soudan.
On estime à 16 000 le nombre de citoyens américains enregistrés auprès de l'ambassade qui se trouvent au Soudan. Le département d'État a averti que ce chiffre était probablement inexact, car les Américains ne sont pas tenus d'informer l'ambassade de leur départ.
L'ambassade américaine a publié une alerte plus tôt dans la journée de samedi, avertissant qu'en raison de la «situation incertaine en matière de sécurité à Khartoum et de la fermeture de l'aéroport, il n'est actuellement pas possible d'entreprendre une évacuation coordonnée et sécuritaire par le gouvernement américain de citoyens américains».
Les combats au Soudan entre les forces loyales à deux généraux de haut rang ont mis ce pays au bord de l'effondrement et pourraient entraîner des conséquences bien au-delà de ses frontières.
Les combats, qui ont commencé alors que le Soudan tentait de passer à la démocratie, ont déjà piégé des millions de personnes dans les zones urbaines.
Le chef de l'armée, le général Abdel Fattah Burhan, a déclaré samedi qu'il faciliterait l'évacuation des citoyens et diplomates américains, britanniques, chinois et français du Soudan, après s'être entretenu avec les dirigeants de plusieurs pays qui avaient demandé de l'aide.
Les Forces de soutien rapide, une organisation rivale, ont indiqué sur Twitter qu'elles coopéraient avec les forces américaines.