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Les professionnelles et professionnels en soins maintiennent la pression sur le gouvernement Legault pour obtenir de meilleurs salaires, mais aussi l'assurance d'une stabilité dans leurs quarts de travail et dans leur département.
Les syndiqués de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) ont amorcé jeudi à minuit leur deuxième journée de grève.
Le mouvement de grève de la FIQ touche encore une fois la grande majorité des établissements de santé du Québec.
Le retour au travail des 80 000 syndiqués - infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques - est prévu pour vendredi.
Les professionnelles et professionnels en soins maintiennent la pression sur le gouvernement Legault pour obtenir de meilleurs salaires, mais aussi l'assurance d'une stabilité dans leurs quarts de travail et dans leur département.
La FIQ revendique par exemple l'adoption d'une loi sur des ratios sécuritaires infirmière/patients. Elle réclame aussi que la cinquième semaine de congé annuel soit obtenue avant 10 ans de service et qu'une sixième semaine soit ajoutée avant 15 ans de service. Elle demande également de bonifier les primes de soir et de nuit.
Les représentants des syndicats liés à la FIQ rappellent que la dernière offre de Québec est «dérisoire».
«C'est plus que non merci. Retournez à la table et rapidement. Nous, on est disponibles pour négocier jour, soir et nuit, mais le gouvernement nous envoie des plantes vertes, des gens sans mandat. Mme LeBel est bien bonne pour faire des négos sur la place publique, mais concrètement à la table, il ne se passe rien. Nos professionnels en soins n'accepteront pas un recul de plus de 30 ans sur leurs conditions de travail», a fait savoir Jean-Sébastien Blais, président du Syndicat interprofessionnel en soins de santé de l'Abitibi-Témiscamingue-FIQ.
La FIQ a déjà annoncé deux autres journées de grève, les 23 et 24 novembre. Les conventions collectives du secteur public sont échues depuis le 31 mars dernier.
La FIQ et le gouvernement du Québec sont de nouveau en négociation jeudi.
Les services essentiels seront maintenus malgré la grève.
Par exemple, dans les urgences et les unités de soins intensifs, 100 % des services doivent être assurés durant la grève; dans les CHSLD, 90 %; en réadaptation, 70 %; à Info santé, 60 %; dans les Groupes de médecine familiale, 60 %; au bloc opératoire, 70 %.