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«En 34 ans, c’est la pire situation que j’ai vécue», a lancé une manifestante au Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Selon la présidente de la FIQ au Saguenay-Lac-Saint-Jean, Julie Boivin, les membres ont répondu présents.
«Nos membres sont là pour avoir de bonnes conditions de travail et sont prêtes à être sur le bord de la rue le temps qu’il faudra. Il va falloir que le gouvernement fasse un pas vers nous», a-t-elle expliqué au bulletin Noovo Info Saguenay.
Avec ces journées de grève, leur but est de faire pression sur le gouvernement du Québec et ainsi obtenir une entente concernant leurs conditions de travail.
Les conventions collectives du secteur public sont échues depuis le 31 mars dernier. La rémunération, la conciliation travail-famille et la charge du travail sont au cœur des négociations.
«Le gouvernement va devoir améliorer les conditions de travail. […] L’organisation de travail pour eux est de pouvoir déplacer les professionnels en soin partout sur le terrain», a mentionné Mme Boivin sur nos ondes. «Mais, il faut améliorer les conditions, les ratios professionnels-patients. On doit pouvoir donner tous nos soins ainsi que de concilier le travail et la vie personnelle. […] Nous aussi on a des vies, on veut vivre.»
«Le gouvernement veut nous déplacer à sa merci, sans prendre en considération que ça nous amène beaucoup de stress, d’anxiété, la peur de faire des erreurs, la peur que ça joue sur la qualité de nos soins», a expliqué une autre membre de la FIQ du Saguenay-Lac-Saint-Jean, interrogée par Noovo Info.
Voyez l'entrevue complète de Julie Boivin dans la vidéo ci-contre.
Avec les informations de Jennifer Gravel pour Noovo Info