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Le Tricolore s'est classé au 21e rang de la LNH cette saison avec une efficacité de 20,1%.
L'unité d'avantage numérique du Canadien n'a pas terminé la campagne sur une bonne séquence et les joueurs du club montréalais savent à quel point cet aspect du jeu pourrait être important durant les séries éliminatoires.
Le Tricolore s'est classé au 21e rang de la LNH cette saison avec une efficacité de 20,1%. Il se prépare à affronter la cinquième meilleure unité d'infériorité numérique, alors que les Capitals de Washington ont terminé la campagne avec une efficacité de 82%.
Là où le bât blesse pour le Canadien, c'est dans le dernier segment de la saison. Il a inscrit un seul but en avantage numérique en 20 occasions à ses neuf derniers matchs. Et ce but a été le résultat d'un tir de Cole Caufield qui a dévié sur le patin de Juraj Slafkovsky avant d'aboutir dans l'objectif, lundi dernier contre les Blackhawks de Chicago.
Pour le reste, pas de tir sur réception puissant et précis de Patrik Laine. Pas de mise en scène spectaculaire de Nick Suzuki ou Lane Hutson. C'est la panne sèche.
«Les unités spéciales sont très importantes. Elles peuvent vous aider à gagner un match ou une série, a rappelé le capitaine Nick Suzuki, déployé sur les deux unités d'avantage numérique depuis tôt en mars. Nous allons devoir analyser leur unité d'infériorité numérique et trouver des façons de briser leur structure.»
Par moments cette saison, le Tricolore a connu des ennuis sur les entrées de zone et en récupération de rondelle. Suzuki et Hutson ont rappelé que l'adversaire ne donnait pas beaucoup d'espace à la ligne bleue.
Sinon, l'équipe devra trouver une façon de mieux utiliser Cole Caufield.
L'attaquant américain a inscrit 10 buts en avantage numérique cette saison, mais seulement trois après que Laine eut rejoint la première unité tôt en décembre.
«Je dirais que nous n'avons pas réglé sa situation avec constance, a dit l'entraîneur-chef Martin St-Louis au sujet du rôle de Caufield en avantage numérique. De temps en temps, vous le voyez.»
Au moins, Laine a brillé dans le rôle au cercle des mises en jeu à la droite du gardien, marquant 15 buts en avantage numérique en 52 parties cette saison.
Cependant, une seule arme n'est pas suffisante pour qu'une unité d'avantage numérique produise avec constance.
«Nous allons commencer par regarder comment les Capitals travaillent en infériorité numérique et voir où sont les ouvertures, a dit St-Louis. Nous devons nous assurer que les cinq joueurs sont sur la même longueur d'onde. Chaque joueur a un rôle à jouer. Si un joueur en arrache, ça suffit pour que l'unité connaisse des ennuis. Vous avez besoin de tout le monde. Et vous ne devez pas toujours construire le jeu de la même façon.
«Je ne crois pas que nous avons fait du bon travail récemment et nous allons nous pencher là-dessus».
St-Louis a aussi rappelé qu'il avait un joker dans son jeu en Ivan Demidov. L'espoir russe a été déployé sur la deuxième unité d'avantage numérique jusqu'ici et a paru menaçant sur l'aile droite.
«J'ai plusieurs cartes que je peux utiliser. Maintenant, nous avons Demidov. C'est une nouvelle carte. Je ne sais pas comment je vais les utiliser, mais j'ai plusieurs cartes», a-t-il dit.
Suzuki a laissé entendre que le Canadien travaillerait sur son jeu en avantage numérique lors de l'entraînement, samedi. On saura peut-être alors si Demidov recevra vite une promotion au sein de la première unité.
Le Canadien s'entraînera à nouveau dimanche avant de prendre la direction de Washington. Il jouera le premier match de sa série de premier tour face aux Capitals lundi, au Capital One Arena.