Début du contenu principal.
S'ils n'obtiennent pas gain de cause, des grèves pourraient avoir lieu en octobre et novembre.
Les syndicats représentant les conducteurs d'autobus scolaires du Québec affirment que la rentrée scolaire pourrait être difficile - beaucoup d'entre eux n'ont pas encore signé de nouveaux contrats avec les employeurs et disent qu'il pourrait y avoir des grèves cet automne.
Le Québec a accordé entre 15 et 30 % de subventions supplémentaires aux commissions scolaires et aux centres de services scolaires l'année dernière, qui à leur tour négocient des ententes avec les compagnies privées d'autobus scolaires.
Alors que plusieurs employeurs ont signé de nouveaux contrats avec les conducteurs et ont transmis cet argent supplémentaire sous forme d'augmentations de salaire, d'autres sont encore en négociations.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Les dirigeants syndicaux affirment que proposer des salaires plus élevés est le meilleur moyen d'attirer de nouveaux conducteurs. Il est courant que les travailleurs gagnent entre 17 et 19 dollars de l'heure, et une journée de travail peut ne durer que quelques heures réparties entre les trajets du matin et du soir.
Ajoutez à cela les pressions régulières liées au transport d'enfants, et il peut être difficile de conserver le personnel.
Josée Dubé, présidente de la division du transport scolaire de la CSN, affirme que les compagnies devraient être prêtes à offrir au moins 25 dollars de l'heure.
Si des salaires plus élevés ne sont pas offerts dans de nouveaux accords collectifs, certains syndicats pourraient se sentir obligés de faire la grève - «il y aura une rupture de service», a-t-elle déclaré. «Il y aura une pénurie de conducteurs.»
Mme Dubé représente environ 3 000 conducteurs d'autobus dans différentes régions de la province. Elle affirme qu'une grande partie des employés qui refusent de signer de nouveaux contrats sont des multinationales qui n'ont pas peur de fermer leurs portes au Québec si ce n'est pas suffisamment rentable.
«Ce n'est pas seulement une question de grèves», a-t-elle déclaré. «Il s'agit d'attirer des personnes à travailler.»
Les négociations contractuelles reprendront en septembre. Mme Dubé a déclaré à CTV que si les compagnies n'offrent pas de salaires plus élevés, des grèves pourraient avoir lieu en octobre et novembre.