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Les Olympiens ont plongé dans la Seine comme prévu, lundi matin, lors du triathlon à relais mixte.
Les Olympiens ont plongé dans la Seine comme prévu, lundi matin, lors du triathlon à relais mixte, après que le comité organisateur eut confirmé que le taux de présence de diverses bactéries dans l'affluent français respectait les standards les plus élevés.
L'objectif de présenter le volet natation des triathlons et les marathons aquatiques dans la Seine était audacieux. La baignade y a été, sauf pour quelques exceptions sporadiques, interdite dès 1923 en raison de sa toxicité.
Les représentants de World Triathlon et du Comité international olympique, de même que ceux du comité organisateur des Jeux olympiques de Paris et des autorités municipales et régionales, se sont réunis dimanche soir pour analyser les plus récents tests de qualité de l'eau de la Seine.
Les résultats ont indiqué que la qualité de l'eau en vue de l'épreuve de triathlon à relais mixte était suffisante, et qu'elle répondrait aux critères établis préalablement par World Triathlon, pouvait-on lire dans le communiqué transmis par l'organisation.
Puis, à l'issue d'une course très serrée, l'équipe allemande a triomphé, devant les États-Unis et la Grande-Bretagne, dans l'ordre. Le Canada n'avait pas de représentants dans cette épreuve.
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La décision de donner le feu vert à cette compétition avec le volet natation dans la Seine a été prise après que le comité olympique belge eut déclaré dimanche qu'il retirerait son équipe du triathlon à relais mixte après qu'un de ses athlètes soit tombé malade après avoir nagé dans l'affluent la semaine dernière. On ignore si son état de santé est attribuable à la qualité de l'eau de la Seine.
- Par Kate Brumback et Tales Azzoni, The Associated Press