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Société

Le comité organisateur des JO de 2030 dans les Alpes françaises est dévoilé

Les Jeux olympiques de 2030 devront présenter les compétitions alpines et celles de glisse dans les montagnes, tandis que celles de patinage et de curling auront lieu sous les palmiers, dans la ville de Nice.

Le responsable des Jeux Olympiques d'hiver de 2030, Edgar Grospiron, prononce un discours lors de la conférence de presse de lancement du comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver de 2030, à Décines, près de Lyon, en France, mardi 18 février 2025.
Le responsable des Jeux Olympiques d'hiver de 2030, Edgar Grospiron, prononce un discours lors de la conférence de presse de lancement du comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver de 2030, à Décines, près de Lyon, en France, mardi 18 février 2025.
Graham Dunbar
Graham Dunbar / Associated Press

À un peu plus de cinq ans de la cérémonie d'ouverture, le comité organisateur des Jeux d'hiver de 2030 dans les Alpes françaises a fait bloc mardi pour dévoiler l'équipe qui devra livrer l'événement dans les plus courts délais de l'histoire olympique moderne. 

Les Jeux olympiques de 2030 devront présenter les compétitions alpines et celles de glisse dans les montagnes, tandis que celles de patinage et de curling auront lieu sous les palmiers, dans la ville de Nice. 

Une candidature préparée à la hâte en 2023 a été approuvée par le Comité international olympique en juillet dernier — à Paris, à la veille de la cérémonie d'ouverture des Jeux d'été de 2024 —, et ce, malgré le fait qu'elle disposait d'une exemption spéciale qui lui a permis de bénéficier de quelques mois supplémentaires pour obtenir le financement nécessaire du gouvernement français. 

Ce projet est maintenant mené par Edgar Grospiron, un skieur acrobatique sacré champion olympique aux Jeux d'Albertville en 1992 — les derniers Jeux d'hiver à avoir été tenus en sol français —, qui a été nommé président du comité organisateur il y a quelques jours seulement. 

«Ce qui est essentiel à compter de maintenant, c'est que nous les organisions, et que nous les livrions», a dit Grospiron, lors d'un événement mondain qui s'est déroulé au stade du club de soccer de Lyon. 

Grospiron s'est exprimé après une kyrielle de politiciens nationaux et régionaux, dont la ministre des Sports, Marie Barsacq, et Michel Barnier, qui a approuvé le financement du projet en tant que premier ministre du pays, en octobre dernier. 

Le soutien des politiciens est essentiel pour la concrétisation du projet, puisqu'un aréna doit encore être bâti à Nice, en plus d'un amphithéâtre dédié au patinage de vitesse, sinon des épreuves pourraient être transférées en Italie ou aux Pays-Bas. 

Le succès et l'expertise acquis lors des Jeux de Paris ont servi de tremplin pour la candidature des Alpes françaises, même si la capitale française a disposé de sept ans, plutôt que cinq, pour organiser l'événement. 

«Nous ne partons pas de zéro, a souligné le directeur du comité exécutif des Jeux olympiques, Christophe Dubi, à l'Associated Press.  Nous disposons d'un beau raccourci, les Jeux de Paris 2024. Nous pouvons copier-coller de nombreux éléments (dans notre projet).»

L'obtention des JO de 2030 a été confirmée à Paris, le jour même où le CIO a octroyé les Jeux d'hiver de 2034 à Salt Lake City, qui disposera de quatre années supplémentaires. Son comité organisateur a été dévoilé la semaine dernière, en Utah. 

«Nous sommes le berceau du mouvement olympique», a dit David Lappartient, le président du Comité olympique français et candidat aux élections présidentielles du CIO le mois prochain. La France a présenté trois éditions des Jeux d'été à Paris, ainsi que trois éditions des Jeux d'hiver: Chamonix, en 1924, Grenoble, en 1968, et Albertville, en 1992, lesquels ont été organisés, entre autres, par Barnier. 

Le comité organisateur des Jeux de 2030 disposera d'un budget opérationnel conservateur de 2 milliards d'euros (2,96 G$Can), et les intervenants qui se sont exprimés mardi ont répété qu'ils devaient livrer un projet qui soit sobre et modeste d'un point de vue financier.

Un autre thème qui a été abordé est l'enjeu des changements climatiques, et la nécessité de tenir des Jeux qui soient écoresponsables. 

«Je n'oserais jamais dire que les Jeux veulent sauver la planète, a évoqué Grospiron, mais je crois que nous pouvons y contribuer en changer nos manières de faire dès maintenant.»

Graham Dunbar
Graham Dunbar / Associated Press