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Il demeurera toutefois le président du conseil d'administration.
Le PDG de Northvolt Amérique du Nord, Paolo Cerruti, quitte ses fonctions, a confirmé l'entreprise suédoise jeudi. Il demeurera toutefois le président du conseil d'administration de la division canadienne.
«Paolo Cerruti, co-fondateur de Northvolt, a annoncé sa décision de quitter son rôle de PDG de Northvolt North America tout en conservant le rôle de Président du Conseil d'Administration de l'entité canadienne. Pendant la période de transition, Karen Chang, qui a une connaissance approfondie de l'écosystème de Northvolt et qui soutient la croissance du projet de Northvolt Six au Québec, occupera le poste de Directeur Général par intérim», a indiqué Northvolt dans un communiqué.
M. Cerruti continuera à jouer un rôle stratégique au sein de l’entreprise suédoise qui veut bâtir une usine de batteries en Montérégie, a annoncé la société, jeudi, dans un communiqué. Il continuera de résider à Montréal.
«En tant que président du conseil d'administration, je continuerai à travailler en étroite collaboration avec l'équipe pour garantir le succès du projet», déclare-t-il.
Mme Chang est une avocate de formation travaille chez Northvolt depuis six ans, selon son profil LinkedIn. Elle a également travaillé pour Bombardier en Suède.
La nouvelle survient à un moment où Northvolt se trouve dans une position précaire. La société mère s’est placée sous la protection de ses créanciers. L’entreprise tente d’obtenir 1,3 milliard $ US en financement pour les deux prochaines années, selon l’agence Reuters.
La filiale américaine n’est pas en faillite. La construction du projet d’usine est sur pause en raison de la saison hivernale.
Québec et Ottawa se sont engagés à investir 2,4 milliards $ dans le projet de 7 milliards $.
Questionné sur le sujet, le premier ministre François Legault a souligné qu’il croyait encore en l’avenir du projet. Il a souligné que Volvo serait un client de l’usine québécoise, comme le rapportait «La Presse» plus tôt cette semaine.
«Moi, je suis convaincu que les Américains, puis toute la planète, veulent pour les prochaines générations qu'on lutte contre les changements climatiques, a-t-il dit en conférence de presse à Sept-Îles. Puis ça bien, ça passe entre autres par des véhicules électriques, donc j'y crois encore.»
Il a reconnu que l’élection de Donald Trump aux États-Unis était défavorable pour le secteur des voitures électriques, mais il a souligné que son mandat n’avait qu’une durée de quatre ans.
«À moyen terme, je continue d'être un grand défenseur des véhicules électriques et de la filière batterie. Puis on a la chance au Québec d'avoir du lithium, d'avoir de l'énergie propre, d’être capable de fabriquer une partie de ces véhicules électriques là », ajoute-t-il.
Avec des informations de La Presse canadienne