«Ça consiste à mettre un rail conducteur par terre aux endroits où sont exposés à l’arrêt ou en mouvement les véhicules. C’est une recharge automatique qui fait que le rail conducteur reconnait le véhicule», explique le directeur général d’Elonroad France, Valery Prunier.
Cette technologie peut paraitre prometteuse, mais est-elle à même de survivre aux rigueurs de l’hiver québécois? M. Prunier ne s’inquiète pas de cette formalité.
«On ne peut pas poser le rail dont je vous parlais au sol, parce que les déneigeuses l’arracheraient tout de suite. Donc, on est obligé de l’intégrer à la route, comme on le fait avec les sections longues», explique-t-il.
Les entreprises Filgo, InnovÉÉ et Groupe Morneau se sont engagées à évaluer la faisabilité de cette technologie au Québec.
Il semblerait que la province soit plus avantageuse que la France, par exemple, pour le déploiement de cette technologie.
«La spécificité du Québec fait que vous êtes assez alignés en population sur l’axe Québec-Montréal. Ça, c’est quelque chose que la France n’a pas. 9000 kilomètres sont à électrifier en France […] alors qu’au Québec, 200 kilomètres pourraient suffire», expose M. Prunier.
Il s’agit toutefois d’une technologie assez onéreuse. Quatre millions de dollars sont en effet nécessaires pour encastrer un kilomètre de recharge à rail.
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Note de la rédaction: la version initiale de cet article disait que cela coûterait 400 M$ pour encastrer un kilomètre de recharge à rail, alors qu'en réalité cela coûte 4 M$. Pour plus d’information, consultez les normes éditoriales de Noovo Info.