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Les néo-démocrates à Ottawa demandent au gouvernement d'augmenter le crédit d'impôt pour les pompiers volontaires, alors que de nombreux feux de forêt font rage à travers le pays.
Les néo-démocrates à Ottawa demandent au gouvernement d'augmenter le crédit d'impôt pour les pompiers volontaires, alors que de nombreux feux de forêt font rage à travers le pays.
Le député Gord Johns a tenu une conférence de presse sur la colline du Parlement, mercredi, aux côtés de Paul Boissonneault, membre du conseil d'administration de l'Association canadienne des chefs de pompiers. Ils ont réclamé que le crédit d'impôt fédéral pour pompier volontaire ou pour volontaire en recherche et sauvetage passe de 3000 $ à 10 000 $.
M. Johns a présenté à la fin de l'année dernière un projet de loi à la Chambre des communes pour apporter ce changement. Il soutient que si le gouvernement fédéral a pu trouver des milliards de dollars pour des investissements dans le développement économique à travers le pays, il devrait être capable de trouver 30 millions $ pour soutenir les quelque 90 000 Canadiens volontaires.
Les pompiers volontaires et les volontaires en recherche et sauvetage sont actuellement admissibles au crédit d'impôt s'ils ont «effectué au moins 200 heures de services».
L'Association canadienne des chefs de pompiers affirme que les volontaires représentaient l'an dernier 70 % des pompiers du pays. Mais le nombre de volontaires a diminué ces dernières années, ce qui a aggravé la pénurie de personnel auquel sont confrontés les services de lutte contre les incendies.
M. Boissonneault, qui est chef des pompiers à Oakville, en Ontario, affirme que les services de prévention des incendies de tout le pays font face actuellement à une pénurie d'environ 15 000 volontaires.
«J'ose dire que nous sommes en crise, car essayer de maintenir des pompiers et du personnel de recherche et sauvetage bien formés, bien préparés et prêts à intervenir est probablement le plus grand défi de tous les temps en ce moment», a déclaré M. Boissonneault.