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Alors que l’avenir du «Délit», seul journal francophone des étudiants de l’Université McGill, semblait en péril, celui-ci sera en mesure de poursuivre ses activités.
Alors que l’avenir du Délit, seul journal francophone des étudiants de l’Université McGill, semblait en péril, celui-ci sera finalement en mesure de poursuivre ses activités.
Les étudiants au baccalauréat ont eu à décider si l’Association étudiante de l’Université McGill continuait à financer la Société des Publications du Daily (SPD), qui publie le journal, dans le cadre d’un référendum s’étant déroulé du 14 au 18 novembre dernier. La proposition a reçu 67,7 % d’appui lors de cet exercice.
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«Nous souhaitons vous remercier de ce soutien clair aux médias étudiants indépendants et à la création d’une vie étudiante plus vibrante», ont écrit les responsables de la SPD dans une lettre adressée à la communauté étudiante.
Plus de 80 % des revenus du Délit, qui existe depuis 45 ans, proviennent des cotisations étudiantes. «Le journalisme étudiant n’est plus ce qu’il était il y a 20 ou 30 ans, où les revenus publicitaires nous permettaient d’exister. En ce moment, on dépend de ces frais étudiants. Si ce revenu est perdu, on va devoir cesser nos opérations», avait expliqué à Noovo Info la rédactrice en cheffe du Délit, Gabrielle Genest, peu avant la conclusion du référendum.
Globalement, ces frais servent à imprimer le journal, qui est tiré à 3500 exemplaires par semaine, à assurer la location des bureaux, au matériel technologique requis, et à une compensation des éditeurs.
Ce référendum est organisé aux cinq ans. Cette année, les responsables du Délit craignaient une certaine «apathie» de la part des étudiants.