Toutefois, pour être éligible à un dédommagement, il faut être patient... et chanceux.
À la Ville de Québec, la première étape est de remplir un formulaire de réclamation. Le dossier sera par la suite analysé par le bureau des réclamations.
Par contre, François Moisan, directeur des relations publiques à la Ville de Québec, souligne que la responsabilité de la municipalité «est limitée par rapport aux dommages qui sont faits sur les pneus, les jantes et la suspension à cause des nids-de-poule».
Il explique que si le bureau des réclamations retient votre demande de réclamation, la Ville fera une proposition de dédommagement.
Mais les chances de gagner sont minces. Dans les deux dernières années, seulement 15% des demandes de réclamations liées à des nids-de-poule ont été acceptés à la Ville de Québec, avec un remboursement moyen de 172 $.
Notons qu’en 2023, la Ville a reçu 138 réclamations et de ce nombre, 110 ont été rejetés. Les 28 dossiers qui ont été dédommagés se sont partagé un montant de 5290 $.
En 2024, la Ville a rejeté 98 demandes de réclamations sur 108 dossiers déposés. Les 10 personnes qui ont reçu une réclamation se sont partagé 1244 $.
Mais pourquoi est-ce si difficile de recevoir une réclamation?
M. Moisan explique que pour qu’un dossier de réclamation soit accepté par la Ville, le citoyen doit prouver que la municipalité a été négligente.
«Par exemple, est-ce qu’un nid-de-poule qui a été signalé n’a pas été réparé dans un délai qui est jugé raisonnable? Un nid-de-poule apparait n’importe quand donc la responsabilité des villes par rapport à ça est limitée», explique le directeur des relations publiques.
Voyez le reportage de Mathieu Boivin dans la vidéo.