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Politique

Les électeurs de la circonscription de Terrebonne se rendent aux urnes

Les bureaux de scrutin sont ouverts de 9 h 30 à 20 h.

Une femme vote à un bureau de scrutin à Québec, le lundi 3 octobre 2022. LA PRESSE CANADIENNE/Jacques Boissinot
Une femme vote à un bureau de scrutin à Québec, le lundi 3 octobre 2022. LA PRESSE CANADIENNE/Jacques Boissinot
Frédéric Lacroix-Couture
Frédéric Lacroix-Couture / La Presse canadienne

C'est jour d'élection partielle dans la circonscription de Terrebonne sur la Rive-Nord de Montréal.

Les électeurs sont appelés aux urnes lundi afin de combler le siège laissé vacant à l'Assemblée nationale depuis le départ de l'ex-«superministre» Pierre Fitzgibbon en septembre dernier.

Les bureaux de scrutin sont ouverts de 9 h 30 à 20 h.

 

Le bulletin de vote compte un total de neuf candidatures. Pour garder dans son giron cette circonscription de Lanaudière, la Coalition avenir Québec (CAQ) mise sur Alex Gagné.

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Il affronte Catherine Gentilcore du Parti québécois (PQ), Virginie Bouchard du Parti libéral du Québec, Nadia Poirier de Québec solidaire ainsi qu'Ange Claude Bigilimana du Parti conservateur du Québec.

Des candidats de plus petits partis se présentent aussi. On y compte Benoit Beauchamp de Climat Québec, Eric Bernier de l'Union nationale, Shawn Lalande McLean du Parti accès propriété et équité, puis Jean-Louis Thémis du Parti culinaire du Québec.

Avant l'élection de M. Fitzgibbon en 2018, Terrebonne était reconnue comme un château fort péquiste; les élus du PQ s'y succédant entre 1976 et 2018, sauf pendant un bref intermède de 2007 à 2008, lorsque la circonscription a été représentée par l’Action démocratique du Québec de Mario Dumont.

Lors des élections générales de 2022, la CAQ avait récolté 49,44 % des voix dans Terrebonne, loin devant le PQ qui avait obtenu 18,88 % des suffrages.

La course actuelle s'est déroulée dans l'ombre des tensions commerciales entre le Canada et les États-Unis. L'élection complémentaire a d'ailleurs été déclenchée alors que le premier ministre François Legault se trouvait à Washington afin de dissuader le président Donald Trump d’imposer des droits de douane sur les produits canadiens.

Le coût estimé d’une telle élection est de 725 000 $.

Avec des informations de Thomas Laberge

Frédéric Lacroix-Couture
Frédéric Lacroix-Couture / La Presse canadienne