La première ministre italienne a défendu son amitié avec Elon Musk

«Je peux être une amie d'Elon Musk et en même temps la cheffe du premier gouvernement italien qui a fait une nouvelle loi pour réglementer l'activité privée dans l'espace», a-t-elle soutenu, répondant aux questions lors d'une discussion parlementaire habituelle avant un sommet de l'Union européenne à Bruxelles cette semaine.

Mme Meloni a rencontré fréquemment le milliardaire de Tesla et SpaceX depuis l'arrivée au pouvoir de son gouvernement d'extrême droite en 2022, désireuse d'attirer des investissements en Italie. Le gouvernement de Mme Meloni a approuvé cet été un cadre pour les entreprises spatiales étrangères qui pourraient opérer en Italie, ce qui devrait générer 7,3 milliards d’euros (environ 11 milliards $ CA) d’investissements d’ici 2026.

S'en prenant à ses prédécesseurs, elle a déclaré que les anciens dirigeants italiens «qui pensaient avoir une bonne relation, voire une amitié, avec un dirigeant étranger, devaient suivre servilement ce que faisaient les autres».

Mme Meloni a ajouté qu’elle avait de bonnes relations «avec de nombreuses personnes», mais qu'elle «ne reçoit pas d’ordres de personne».

L’amitié entre Mme Meloni et M. Musk a déjà attiré l’attention par le passé. Elon Musk a nié toute relation amoureuse en septembre dernier, après qu’une photo d’eux se regardant affectueusement est devenue virale. Les deux se trouvaient à New York lors d'une soirée de gala au cours de laquelle M. Musk avait remis un prix à Mme Meloni.

M. Musk est apparu il y a un an lors d’un événement pour les jeunes membres du parti de Mme Meloni en Italie. Plus récemment, il s’est servi du réseau social X, qu’il possède, pour attaquer une décision de justice italienne qui a contrecarré les projets de Mme Meloni de contrôler les migrants secourus en mer en Albanie. Les commentaires de M. Musk ont suscité une vive réprimande de la part du président italien.