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Jean-Yves Duclos revient sur les legs de Justin Trudeau pour la Capitale-Nationale
«Par son leadership, il nous a beaucoup aidé.»
L’annonce historique de Justin Trudeau qui quitte ses fonctions de chef du Parti libéral du Canada aura été «une dure décision», selon le lieutenant politique au Québec, Jean-Yves Duclos.
Lors d’un entretien au bulletin Noovo Info Québec, M. Duclos a tenu à souligner les décisions importantes du premier ministre qui a «grandement aidé la région de Québec».
«M. Trudeau, par son leadership, nous a beaucoup aidé dans la région de Québec. Entre autres avec l’allocation canadienne pour les enfants […] qui réduit de 40% la pauvreté des enfants. Des investissements pour les aînés aussi, des investissements dans le chantier Davie, pour le pont de Québec, pour le tramway», a-t-il énuméré.
«Sans M. Trudeau et son leadership, on n’aurait jamais pu faire ces choses-là dans la région de Québec dans les dernières années».
Jean-Yves Duclos a qualifié Justin Trudeau de «batailleur» et de «boxeur» avant de mettre l’accent sur le fait qu’il avait encore «beaucoup d’énergie pour nous mener à la prochaine campagne». Il mentionne toutefois respecter la démission de M. Trudeau qui a «écouté son cœur».
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Selon M. Duclos, la décision de proroger le parlement était nécessaire puisque la Chambre des communes est «dysfonctionnel depuis le mois de septembre».
«Les conservateurs font de l’obstruction systématique, M. Blanchet et le Bloc font un peu les gérants d’estrade et n’aide pas à ce que les travaux fonctionnent dans la Chambre des communes. C’est malheureusement ce que les républicains américains ont fait dans les dernières années, c’est-à-dire, bloquer les travaux parlementaires», a-t-il expliqué.
Il soutient qu'il était «indispensable» pour Trudeau de se concentrer sur l’arrivée de Trump au pouvoir. La première étant que M. Trudeau «connait très bien le personnage», ayant travaillé avec lui lors de son premier mandat. «Et la deuxième raison, c’est qu’on se prépare depuis presque un an maintenant à sa possible arrivée dans la Maison-Blanche».
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Il rappelle également que la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, et le nouveau ministre des Finances, Dominic LeBlanc, s’étaient envolés pour une réunion à Mar-a-Lago avec les responsables de Donald Trump à la fin du mois de décembre. Une rencontre qui a été «positive et productive». Il souligne ainsi que le gouvernement libéral est prêt à l'arrivée de Donald Trump au pouvoir.
Voyez l'entrevue de Jean-Yves Duclos au bulletin Noovo Info Québec dans la vidéo liée au texte.
