Début du contenu principal.
«En audience tout comme lors de l'évaluation du risque de récidive réalisée en début d'incarcération, vous exprimez des regrets sincères, et faites preuve d'empathie envers la victime», constate la Commission québécoise des libérations conditionnelles.
Condamné à huit mois de prison pour agression sexuelle en janvier 2022, l'ex-député péquiste Harold LeBel pourra sortir de prison au quart de sa peine.
M. LeBel devra suivre certaines «conditions restrictives», incluant celle de ne pas communiquer avec la victime et ne pas faire référence à elle sur les réseaux sociaux. Il lui est aussi interdit de consommer de l'alcool ou «toute forme» de substance intoxiquante.
Dans une décision rendue mardi, la Commission québécoise des libérations conditionnelles lui a accordé une sortie préparatoire à la libération conditionnelle. De plus, on lui accorde également la libération conditionnelle, à laquelle il est admissible à partir du 16 avril prochain.
Pour justifier sa décision, la Commission souligne que M. LeBel assume désormais la responsabilité de ses gestes, alors qu'au début de son procès, il avait nié les faits allégués.
Pendant sa détention, l'ex-politicien se serait montré «repentant» et «ouvert» aux recommandations des intervenants qui l'ont suivi.
M. LeBel devra rester sous l'encadrement d'une maison de transition et sera toujours suivi psychologiquement par des intervenants spécialisés. Il doit être également inscrit au registre des délinquants sexuels pendant 20 ans et de la remise d'un échantillon d'ADN.
À lire et voir également:
En janvier dernier, l'homme de 60 ans s'est adressé au tribunal et a affirmé au juge avoir tout fait pour faciliter le processus judiciaire, notamment pour la victime. Il a expliqué aussi que les gestes qu’il a posés vont à l’encontre de ses valeurs.
«Le plus difficile pour moi c’est d’être vu comme quelqu’un que je ne suis pas», avait-il déclaré. «Mais je vais faire ce qu’il faut pour la suite des choses, je veux apprendre de tout ça. Je souhaite qu’on passe à autre chose. Je ne souhaite pas devenir un trophée.»
L'ex-politicien avait qualifié le processus judiciaire de «difficile».
Avec les informations de Laurence Royer et Martin Brassard pour Noovo Info