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Depuis mardi, les utilisateurs du site Google Traduction peuvent traduire des textes en «français canadien».
Depuis mardi, les utilisateurs du site Google Traduction peuvent traduire des textes en «français canadien», une option qui comprend les québécismes bien de chez nous.
Ainsi, le terme très français «râler» devient «chiâler» quand on sélectionne l’option du français canadien. Des expressions québécoises comme «j’en ai plein mon casque» sont reconnues par le logiciel de Google qui la traduit en «j’en ai ras le bol» en français de France.
Pour l'instant, le «français canadien» de Google repose principalement sur des expressions québécoises et ne comprend pas vraiment les expressions d'autres communautés francophones du pays, selon des tests effectués par Radio-Canada.
En plus du français canadien, le système de traduction de Google a ajouté d’autres patois ou dialectes à son offre mardi. En juin dernier, Google Traduction avait également ajouté pas moins de 110 nouvelles langues à son offre.
Ces ajouts font partie d'une initiative de Google visant à développer un modèle linguistique d'intelligence artificielle unique pour prendre en charge 1000 des langues les plus parlées au monde.
La semaine dernière, Google avait fait grand bruit en intégrant une première langue autochtone du Canada à son service de traduction. L'inuktut, un terme général englobant différents dialectes parlés par les Inuits au Canada, au Groenland et en Alaska, avait alors été ajouté au populaire logiciel.
Environ 40 000 personnes parlent l'inuktut au Canada, selon les données de Statistique Canada.
Le nombre de locuteurs à lui seul ne suffit pas à déterminer si une langue peut être incluse dans Google Traduction, a indiqué Isaac Caswell, ingénieur logiciel principal de la plateforme.
Il doit également y avoir suffisamment de données textuelles en ligne à partir desquelles extraire pour créer un modèle linguistique.
D'autres langues autochtones du Canada «n'ont tout simplement pas assez de données pour avoir un modèle de traduction automatique utilisable», a expliqué M. Caswell.
Avec de l'information de La Presse canadienne