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L’entreprise québécoise Bobba, qui produit du thé aux perles prêt-à-boire, a été au centre d’une controverse sur les réseaux sociaux après le passage à l’émission Dragons’ Den de ses cofondateurs Sébastien Fiset et Jess Frenette. L’acteur sino-canadien Simu Liu, qui était juge invité à l’émission, a accusé l’entreprise d’«appropriation culturelle», critiquant son manque de reconnaissance envers les origines taïwanaises du produit.
Selon Mounir Kaddouri, cette controverse aurait pu être un moment d’apprentissage.
«Pour certaines cultures, c'est cher à eux des pratiques, des coutumes, de la nourriture, de la tradition», explique-t-il.
Il aborde également le Québec bashing et la manière dont le Québec est perçu dans le Canada anglais. Il estime que nous aimons rire de nous-mêmes, mais nous trouvons ça un peu moins drôle lorsque ce sont les autres qui rient de nous.
Le balado controversé Le Lucide Podcast a également fait couler beaucoup d’encre numérique cette année. Olivier Jean et son coanimateur Joël McGuirk ont fait l’objet de nombreuses critiques après que des extraits de leur balado soient devenus viraux sur TikTok. Les coanimateurs ont notamment été accusés de tenir des propos misogynes, voire d’encourager la culture du viol, des accusations dont les principaux intéressés se défendent.
Selon Mounir Kaddouri, le Lucide Podcast générait bien peu d’engagement sur le web avant que les gens commencent à partager son contenu pour le dénoncer.
«Il y a comme un espèce de produit médiatique qui a été créé de faire de la génération d'engagement [en dénonçant le podcast], mais on a comme créé, en fait, l'avènement de ce podcast», explique-t-il.
Un jeune joueur de hockey interviewé dans un vox pop de 1962 remis à l’avant-plan par les archives de Radio-Canada sera devenu une des sensations web les plus marquantes au Québec en 2024.
«Ce genre de trends fédératrices, c'est important dans un contexte où on est tout le temps dans une crise identitaire québécoise sur les jeunes, leur rapport à la culture québécoise. Un des plus gros rapports à la culture en général, en 2025, ce sont les memes», estime Mounir.