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Mardi, M. Legault ira donc appuyer sa candidate, Véronique Tremblay, elle-même une ancienne libérale.
François Legault oppose une fin de non-recevoir aux maires des grandes villes qui réclament un «Pacte vert» de 10 milliards $ sur cinq ans pour lutter contre les changements climatiques.
Le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ) a tenu un point de presse mardi, en fin de journée, au terme d'une rencontre d'une trentaine de minutes avec la mairesse de Montréal, Valérie Plante.
Il s'agissait d'un troisième arrêt seulement pour François Legault sur l'île de Montréal depuis le début de la campagne électorale, après des sauts de puce dans les comtés de Maurice-Richard et d'Anjou_Louis-Riel.
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«Il faut respecter la capacité de payer des Québécois, a-t-il soutenu mardi, en fermant la porte au Pacte vert. Nous, on propose de remettre de l'argent dans le portefeuille, pas d'en enlever.
«On a déjà un plan pour une économie verte de 7 milliards $, où les propositions des grandes villes vont être bien accueillies, en autant qu'elles offrent (...) un bon rendement sur la réduction des GES», a-t-il ajouté.
Lors de son passage à l'hôtel de ville de Montréal, M. Legault a également réitéré son désir de s'attaquer aux îlots de chaleur, et de mettre sur pied un fonds bleu pour protéger les cours d'eau.
Il a dit avoir discuté avec Mme Plante de la question du logement et de la sécurité publique, un enjeu particulièrement brûlant d'actualité après les récentes fusillades dans la métropole.
Le chef caquiste a rappelé qu'à ce chapitre, son gouvernement avait débloqué 250 millions $ le mois dernier pour ajouter des ressources policières à Montréal.
Mardi, il a promis des investissements de 470 millions $ qui serviront à réaliser «la Porte de l'Est», trois projets d'infrastructures qui faciliteraient notamment les déplacements à Anjou, selon lui.
Plus tôt dans la journée, le chef de la CAQ avait fait campagne dans la circonscription de Verdun, où une véritable lutte à trois se dessine.
«Ça sent bon à Verdun, s'était-il exclamé devant des militants au restaurant italien Crescendo. Ça va changer de couleur à Verdun le 3 octobre au soir. Enfin!»
Le comté de Verdun est un château fort libéral depuis sa création en 1965, mais l'appui au Parti libéral connaît un recul depuis 2014.
Cette année-là, le libéral Jacques Daoust avait remporté la victoire avec 50,6 % des voix. l'élection partielle de 2016, Isabelle Melançon avait été élue avec 35,6 % des voix, puis en 2018, avec 35,5 % des voix.
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Mardi, M. Legault est venu appuyer sa candidate, Véronique Tremblay, elle-même une ancienne libérale qui affronte aujourd'hui notamment Mme Melançon et Alejandra Zaga Mendez, de Québec solidaire (QS).
Mme Melançon était ministre de l'Environnement sous Philippe Couillard. Plus récemment, elle a été porte-parole de son parti en matière d'environnement, de finances publiques, d'emploi et de condition féminine.
Ex-candidate de QS dans Bourassa-Sauvé, Mme Zaga Mendez a été élue le 21 novembre dernier à la présidence du parti. Elle est titulaire d'un doctorat en développement durable et conservation.
Voyez le reportage de Fanny Lachance-Paquette sur la visite de François Legault dans la métropole:
«Je pense que ce qui est le plus important, c'est d'avoir un gouvernement qui est capable de conjuguer l'économie et l'environnement», a martelé François Legault devant sa centaine de sympathisants.
«On a des partis qui d'un côté nous disent qu'ils ne veulent pas plus d'hydro-électricité, mais qui veulent plus d'hydrogène pis qui veulent électrifier le Québec. Ça ne marche pas!» a-t-il tonné.
Le chef caquiste a été particulièrement cinglant envers QS, un parti qui, selon lui, n'aide pas «le portefeuille des Québécois à court terme».
«Québec solidaire ne propose rien, même pas pour les pauvres, c'est des «peanuts» qu'ils offrent aux pauvres, a-t-il affirmé. Je n'en reviens pas d'un parti qui se dit solidaire et qui n'est pas prêt à aider nos personnes âgées.»
M. Legault était peut-être en train de fourbir ses armes en vue du premier débat des chefs, qui sera diffusé jeudi sur les ondes de TVA. Il n'a prévu d'ici là aucune autre activité publique.
«Je m'attends à ce que les quatre chefs m'attaquent, c'est un peu normal quand on regarde les sondages. On essaie de (...) prévoir des réponses. Du repos aussi, parce qu'il y a un certain stress», a-t-il confié aux journalistes.