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Le congé temporaire de TPS s’achèvera le 15 février prochain.
Le congé temporaire de TPS, qui était en vigueur depuis le 14 décembre dernier, s’achèvera ce samedi 15 février.
«L’exonération temporaire de la TPS/TVH a été accordée afin de rendre le temps des Fêtes plus abordable et d’aider les familles à mieux profiter de cette saison», a souligné le ministère des Finances du Canada dans un courriel acheminé à Noovo Info.
Cette exemption de deux mois a permis d'économiser quelque peu sur des essentiels non-périssables, mais aussi sur les livres audio et les vêtements pour enfants, par exemple.
En guise de rappel, voici la liste des produits sur lesquels il était possible d'économiser la taxe.
À VOIR | Congé de TPS: une mesure qui a fait plus de mal que de bien aux commerçants?
La TPS, qui signifie taxe sur les produits et services, est une taxe fédérale qui s'applique à la plupart des produits et services au Canada, mais pas à tous.
Au Nouveau-Brunswick, à Terre-Neuve-et-Labrador, en Nouvelle-Écosse, en Ontario et à l'Île-du-Prince-Édouard, la TPS a été combinée à la taxe de vente provinciale et s'appelle la taxe de vente harmonisée (TVH). Les taux de la TPS/TVH sont compris entre 5 et 15 %, selon la province dans laquelle vous vivez.
La taxe ne s'applique pas à ce que le gouvernement appelle les «produits alimentaires de base», qui comprennent les fruits et légumes frais, congelés, en conserve et scellés, les céréales, la plupart des produits laitiers, la viande fraîche, la volaille, le poisson, les œufs et le café. Les édulcorants et autres ingrédients de base sont également exemptés de la taxe.
RBC a noté que la pause temporaire de la TPS avait contribué à réduire le taux d’inflation, les consommateurs ayant dépensé moins pour divers articles, notamment la nourriture, les repas au restaurant, l'alcool et les jouets pour enfants.
À l'approche de la fin du congé de TPS, des restaurateurs ont dressé un bilan modéré de l'initiative. Selon l'Association des restaurateurs du Québec, celle-ci n'a pas été aussi profitable que dans d'autres provinces, qui misent sur la taxe sur la vente harmonisée. Celle-ci n'existe pas au Québec, puisque c'est Revenu Québec qui gère les impôts et les taxes.
Le Conseil canadien du commerce de détail, de son côté, juge que la mesure a surtout apporté des problèmes de logistique pour les commerçants.
«Si on pouvait éviter de reproduire la même opération, on l'éviterait. Donner très peu de préavis aux commerces pour faire des changements considérables dans leur programmation juste avant Noël, c'est quelque chose qu'on essaie d'éviter», a relevé le président du Conseil, Michel Rochette.
Avec de l'information de Luca Caruso-Moro de CTV News.