Passer au contenu principal
À voir:

Début du contenu principal.

Politique

Filière batteries: Ford s'installera à Bécancour

C’était un secret de polichinelle, c’est maintenant confirmé. Ford viendra s’installer à Bécancour et construira une usine de fabrication de batteries pour les futurs véhicules électriques.

Reportage vidéo :
Texte :
/ Noovo Info

C’était un secret de Polichinelle, c’est désormais confirmé. Ford viendra s’installer à Bécancour et construira une usine de fabrication de batteries pour les futurs véhicules électriques.

Il s’agit d’un investissement total de 1,2 milliard de dollars.

 

Québec financera, via Investissement Québec, 322 millions $ pour la construction de cette usine située dans la «Vallée de la transition énergétique», dans le Centre-du-Québec. Il s’agit d’un prêt pardonnable, ce qui signifie que Ford devra respecter certains objectifs pour se dispenser d’un remboursement.

Ottawa, par l’intermédiaire du Fonds stratégique pour l’innovation, versera aussi 322 millions $ pour le projet.

Au moins 345 emplois «très bien payés» seront créés et l’usine devrait être opérationnelle quelque part en 2026. L'usine est par ailleurs considérée comme «critique» par Ford, car elle fournira les cathodes des batteries de ses camionnettes F-150 Lightning et Mustang Mach-E.

«Cette installation sera construite par un consortium formé de Ford Motor Company et des entreprises coréennes EcoProBM et SK On», a-t-on précisé.


Le site du futur emplacement de l'usine. - Crédit photo | Valérie Gendron

Le patron d'EcoProBM, Jae-Hwan Joo, a indiqué que l'entreprise avait choisi Bécancour en raison des compétences de la main-d'oeuvre, du soutien des gouvernements, de l'accès aux minéraux critiques qui servent à la production des batteries, de l'approvisionnement stable en électricité propre, et enfin, de l'accès aux installations portuaires, aux autoroutes et chemins de fer.

Il est estimé que l’usine produira en moyenne 45 000 tonnes de matériaux actifs de cathode chaque année.

Le premier ministre François Legault, visiblement heureux d’annoncer l’arrivée de l’usine dans la province, a soutenu que «les fondations d’une industrie qui va permettre au Québec de devenir un leader de l’économie verte dans le monde» sont en train de se bâtir.

«Ce que je souhaite, c'est que les jeunes, nos jeunes, aient des défis ici, au Québec», espère le premier ministre.

Pas de «cadeau»

«Ce qu’on fait aujourd’hui n’est pas que pour des autos au Québec. C’est aussi pour des véhicules que Ford va vendre un peu partout dans le monde, incluant aux États-Unis. On a cette responsabilité de mettre de l’avant des projets d’économie verte pour des raisons environnementales», a expliqué M. Legault. 

Le premier ministre est formel: il n’a aucunement l’intention «de faire un cadeau» à l’entreprise. «Il faut que ce soit donnant donnant. Si je donne 1 $, il faut que je ramasse plus que 1 $», a-t-il assuré. Il a mentionné que les retombées dépasseront le financement public attribué par les gouvernements, mais ne s’est pas risqué à avancer des chiffres.

Le ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie, Pierre Fitzgibbon, estime de son côté que les gouvernements récupèreront leurs billes en retombées diverses en moins de 10 ans.

À VOIR | Récapitulatif d'Étienne Fortin-Gauthier au bulletin Noovo Le Fil 17

Avec des informations de Patrice Bergeron de La Presse canadienne

Reportage vidéo :
Texte :
/ Noovo Info