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Politique

Éric Duhaime n’exclut pas un «DOGE québécois» s’il est porté au pouvoir

«Avec tous les scandales qu’on a eus, si les gens ne se réveillent pas, on ne se réveillera jamais.»

Reportage vidéo :
/ Noovo Info
Texte :

Le chef du Parti conservateur québécois (PCQ), Éric Duhaime, est catégorique : il faut réduire les dépenses de l’État québécois.

M. Duhaime soutient que les dépenses du gouvernement Legault ont augmenté de 48% depuis son entrée au pouvoir. «On a un déficit record de 11 milliards de dollars. On pense qu’il est temps d’arrêter d’hypothéquer l’avenir de la prochaine génération, il faut que le gouvernement coupe dans les dépenses, dans le gras de l’État», a expliqué le chef conservateur en entrevue sur les ondes de Noovo Info.

Voyez l’entrevue d’Éric Duhaime avec le chef d’antenne Jean-Simon Bui dans la vidéo liée à ce texte.

M. Duhaime affirme qu’il couperait en premier lieu dans les subventions aux entreprises. «Avec tous les scandales qu’on a eus, si les gens ne se réveillent pas, on ne se réveillera jamais», a-t-il mentionné, évoquant les dossiers de Northvolt et de Lion Électrique, notamment, et un «gaspillage» des fonds publics de la part du gouvernement.

M. Duhaime propose donc que le Conseil du trésor devienne le «Conseil du trésor et de l’efficacité gouvernementale». «On peut appeler ça un DOGE si vous aimez mieux», a-t-il rétorqué lorsque questionné à savoir s’il s’inspirerait du département américain éponyme piloté par Elon Musk.

Partielle dans Arthabaska: Duhaime hésite encore à se lancer

Au sujet de son intérêt à prendre la relève d'Eric Lefebvre dans la circonscription d'Arthabaska, lui qui a quitté dans le but de s'aligner avec les forces conservatrices de Pierre Poilievre, M. Duhaime a reconnu qu'il considérait «très sérieusement» cette éventualité.

En point de presse mercredi, le chef conservateur a affirmé qu’il serait plus prompt à se lancer si l’élection complémentaire était déclenchée rapidement.

 «Ce que je demande au premier ministre Legault, c'est de déclencher des élections au plus sacrant.»
-Éric Duhaime

«Plus l'élection (partielle) va être tard, moins l'intérêt pour moi d'y aller est grand, parce qu’on se rapproche de l’élection (générale). Vous savez, comme chef de parti, on a beaucoup de travail à faire, notamment pour choisir nos 125 candidats, pour s'assurer qu'on a le financement, s'assurer qu'on a l'organisation, s'assurer que tout va bien sur le terrain», a-t-il expliqué.   

Radio-Canada rapportait mardi que des pancartes électorales avec le visage d’Éric Duhaime étaient prêtes.  

«Dans toutes les élections, on a toujours des affiches du chef. Ce n'est pas quelque chose qui est nouveau. Peu importe la décision qui sera prise, on veut être prêt», a assuré le chef conservateur. 

S’il décide de ne pas faire le saut, le parti pourrait plutôt choisir Tarek Henoud pour le représenter. C’est lui qui a porté les couleurs des conservateurs lors des élections de 2022. Il avait terminé en deuxième place avec 25 % des votes. Eric Lefebvre avait remporté la circonscription avec 52 % des votes.  

L’agrégateur de sondages Qc125 prévoit une course à trois très serrée dans la circonscription d’Arthabaska entre la Coalition avenir Québec, le Parti québécois et les conservateurs d’Éric Duhaime.

M. Lefebvre a démissionné de son poste de député d’Arthabaska mardi. Il compte se présenter pour les conservateurs fédéraux de Pierre Poilievre. L’élection fédérale devrait d’ailleurs être déclenchée très bientôt. 

Le premier ministre François Legault a six mois pour déclencher une élection complémentaire. 

Avec de l'information de Thomas Laberge de La Presse canadienne.

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/ Noovo Info
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