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Le chef conservateur Éric Duhaime propose de verser un «bon de garde» de 200 $ par semaine à tous les parents, parce qu’il ne veut pas que ceux-ci soient «otages d’un monopole public».
Le chef conservateur Éric Duhaime propose de verser un «bon de garde» de 200 $ par semaine à tous les parents, parce qu’il ne veut pas que ceux-ci soient «otages d’un monopole public».
Le chef du PCQ a donné quelques détails sur son engagement électoral, jeudi, alors qu'il visitait une garderie privée dans l'est de Montréal.
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Il a rappelé que la liste d'attente pour une place en service de garde subventionné atteint maintenant 52 000 au Québec. Or, ces parents qui attendent une place paient pourtant pour le service des Centres de la petite enfance avec leurs impôts, a-t-il affirmé.
La proposition du Parti conservateur est donc de réduire progressivement le financement du réseau et de verser plutôt un «bon de garde» au montant de 200 $ par semaine, par enfant, imposable, aux parents.
Il appartiendrait ensuite aux parents de choisir leur service de garde, selon ses tarifs, sa proximité, les services qu'il offre, a argué M. Duhaime.
«C'est très graduel; on ne veut pas le faire du jour au lendemain. On va continuer à subventionner de la même façon, traditionnelle, le réseau public pendant quelques années, pour laisser le temps, justement, de faire une transition», a-t-il d'abord expliqué.
«À terme, les parents vont pouvoir faire ce qu'ils veulent avec le bon, mais ils vont pouvoir aussi continuer à aller au CPE et donner leur bon au CPE. C'est juste que plutôt que l'argent parte du gouvernement et s'en aille directement au CPE, il va passer entre les mains des parents, il va transiter entre les mains des parents avant de se rendre dans les coffres du CPE», a résumé M. Duhaime.
Il s'est engagé à tenir une commission parlementaire, une fois arrivé au pouvoir, afin de consulter les parents, les acteurs du milieu, pour fixer les paramètres, les échéanciers.
Il dit croire en une plus grande concurrence entre les services de garde, comme Parti conservateur, et non en une concurrence moindre.
Il en a profité pour écorcher le gouvernement Legault, affirmant que la liste d'attente pour les places subventionnées était moindre à son arrivée au pouvoir que maintenant à la fin de son mandat.
«Je pose la question aux électeurs québécois: pouvez-vous encore faire confiance à des gens qui vous ont dit qu'ils allaient régler le problème, il y a quatre ans? Vous leur avez donné le pouvoir de façon majoritaire et ils se présentent, quatre ans plus tard devant vous, et leur bilan est pire que celui qu'ils étaient supposés régler il y a quatre ans», a tonné M. Duhaime.