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Société

Journée de grève dans 400 CPE jeudi et une autre le 17 février

Ce sont plus de 12 000 travailleuses qui débraient ainsi pour une deuxième journée.

Reportage vidéo :
/ Noovo Info
Lia Lévesque
Texte :
Lia Lévesque / La Presse canadienne

Une troisième journée de grève se tiendra, le 17 février, dans 400 Centres de la petite enfance au Québec.

La Fédération de la santé et des services sociaux, affiliée à la CSN, en a fait l'annonce, jeudi, alors qu'elle tenait sa deuxième journée de grève.

Voyez le reportage de Marika Simard dans la vidéo liée à l'article.

Le mandat de grève de ces travailleuses en est un de cinq jours, à exercer au moment opportun.

Les négociations durent depuis plusieurs mois. D'autres journées de négociation avaient eu lieu mardi et mercredi avec le gouvernement du Québec, mais la FSSS avait décidé de maintenir la pression en tenant une autre journée de débrayage jeudi, jugeant les progrès insuffisants dans les pourparlers.

 

Des rassemblements de quartiers se sont tenus durant la journée de jeudi.

Les principaux points en litige sont la rémunération, le fardeau de tâches, des primes pour les travailleuses dans les régions et le soutien pour les enfants ayant des besoins particuliers.

Le gouvernement du Québec cherche à obtenir davantage de flexibilité dans l'organisation du travail, afin d'accroître les services aux parents et aux enfants.

Il est confronté à une pénurie de travailleuses dans le domaine des services de garde et il s'est engagé à ouvrir des milliers de places dans ces services, afin de répondre à la demande.

«Ça fait neuf mois qu’on négocie, neuf mois que le gouvernement ne veut pas avancer. Les enfants ont besoin d’aide, on a besoin d’aide, de soutien, de moyens. On est en train de perdre le personnel qui nous reste», rapporte une gréviste au micro de Noovo Info. 

Québec s'est déjà entendu avec les trois autres organisations syndicales qui représentent des travailleuses dans les CPE et qui sont concernées par la présente négociation, soit la Fédération des intervenantes en petite enfance (FIPEQ), affiliée à la CSQ, qui représente 3000 membres, le Syndicat québécois des employé(e)s de service et le Syndicat des métallos, affiliés à la FTQ. La FSSS n'a toujours pas réglé et elle compte plus de 12 000 membres.

«On sent un désengagement», fait savoir Stéphanie Vachon, représentante des CPE de la FSSS, qui ajoute que «ça envoie un message très négatif».

Reportage vidéo :
/ Noovo Info
Lia Lévesque
Texte :
Lia Lévesque / La Presse canadienne