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Selon la porte-parole du SPVM, seulement deux policiers ont été légèrement blessés au cours de l'événement.
Des agents du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) sont intervenus après que des manifestants propalestiniens, en désaccord avec le démantèlement du campement au square Victoria, aient brisé des vitres à l'Université McGill vendredi soir.
Le groupe s'est rassemblé vers 20h à la place Jean-Paul-Riopelle, dans l’arrondissement de Ville-Marie, avant de débuter la marche dans le centre-ville. Vers 20h45, ils ont scandaient des slogans «désinvestissez maintenant» et ont fait des discours, avant de se diriger vers le campement de l'Université McGill.
Durant la marche, des manifestants ont déposé des clôtures pour «gêner» les policiers qui suivaient la manifestation, a rapporté la porte-parole du SPVM, Véronique Dubuc.
Vers 21h15, un manifestant a «fracassé» la vitrine d'un commerce sur la rue. Vers 21h30, le groupe est arrivé sur le campus de McGill et a «fracassé» des fenêtres du bâtiment de l'administration James.
Quelques secondes plus tard, des dizaines de policiers à pied sont rapidement dirigés vers les manifestants, leur ordonnant de partir. Pour les disperser, les policiers ont utilisé du gaz lacrymogène «étant donné que les manifestants avaient un comportement hostile envers les policiers», a indiqué Mme Dubuc.
Un homme de 66 ans a été arrêté pour voie de fait envers un agent de sécurité de l'établissement et méfait pour avoir brisé des vitrines. Il a été libéré sous promesse de comparaître.
Selon la porte-parole du SPVM, seulement deux policiers ont été légèrement blessés au cours de l'événement.
Du côté des manifestants, ils soutiennent qu'une femme dans la soixantaine aurait été blessée pendant l'affrontement. Pourtant, le corps policier n'a rapporté aucun blessé civil.
La manifestation propalestinienne a pris fin vendredi vers 23h.
Avec des informations de CTV News