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La Coopérative des ambulanciers de la Mauricie (CAM) appuie la pétition de l’Association des policières et policiers provinciaux du Québec (APPQ).
Le décès de la sergente Maureen Breau suscite encore des inquiétudes chez les paramédics. La Coopérative des ambulanciers de la Mauricie (CAM) appuie la pétition de l’Association des policières et policiers provinciaux du Québec (APPQ), publié le 12 avril dernier.
L'Association réclame que tous les policiers soient informés de la présence de personne dont l'état mental est perturbé et potentiellement violent avant de se présenter sur le lieu de l'intervention et qu’il y ait un meilleur encadrement de ces personnes lors de leur remise en liberté. La pétition demande aussi une révision législative des critères de décision de la Commission d’examen des troubles mentaux du Québec.
Le directeur général de la CAM, Michel Garceau soutient que «des choses doivent changer afin de préserver la sécurité des paramédics et des policiers qui sont appelés à intervenir dans des situations jugées dangereuses». «La protection de nos paramédics et des intervenants d’urgence est une priorité et nous prendrons les moyens pour mobiliser les acteurs du milieu et mettre en place des mesures à court terme », explique-t-il.
La Coopérative a mis en place un groupe de travail interne depuis les évènements survenus à Louiseville. Le comité, formé de membres du conseil d’administration, membres du syndicat et de la direction, voit à l’amélioration des pratiques pour accroitre la sécurité des intervenants. «Il y a une réelle volonté d’améliorer les choses avec la mise en place de ce comité. C’est un geste concret qui démontre que la CAM veut mieux protéger et mieux outiller ses membres afin d’éviter les évènements tragiques», affirme Jany Bruneau, présidente de la CAM.
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