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Sport

Comme ses coéquipiers, le capitaine Nick Suzuki est aussi transporté par la foule

Suzuki semble toujours briller dans les moments importants.

Le capitaine du Canadien de Montréal Nick Suzuki (14) est entouré par ses coéquipiers après avoir marqué le but vainqueur en prolongation dans un match de hockey de la LNH contre les Panthers de la Floride, le mardi 1er avril 2025, à Montréal.
Le capitaine du Canadien de Montréal Nick Suzuki (14) est entouré par ses coéquipiers après avoir marqué le but vainqueur en prolongation dans un match de hockey de la LNH contre les Panthers de la Floride, le mardi 1er avril 2025, à Montréal.
Alexis Bélanger-Champagne
Alexis Bélanger-Champagne / La Presse canadienne

Emporté par le moment et une foule en délire, le capitaine du Canadien de Montréal Nick Suzuki a laissé transparaître ses émotions pour une rare fois, mardi, après avoir inscrit le but vainqueur en prolongation face aux Panthers de la Floride.

Suzuki a posé un genou au sol et poussé un puissant cri, alors qu'il était rejoint sur la glace par ses coéquipiers. On était loin du simple hochement de tête après qu'il eut marqué l'un des plus beaux buts de l'année face aux Canucks de Vancouver en mars.

«C'est vrai qu'il ne sourit pas vraiment, même après avoir marqué. Cette fois, c'était en partie en raison de la foule et en partie en raison du moment», a convenu l'attaquant Jake Evans, après un entraînement optionnel, mercredi matin. 

«Ça démontre à quel point il a les succès de l'équipe à coeur et à quel point il tient à ce que nous soyons des séries», a-t-il ajouté.

Suzuki est au coeur des succès du Canadien depuis son arrivée dans la LNH en 2019-20. Il a toutefois atteint un autre niveau depuis la pause pour la Confrontation des 4 nations. Avant les matchs de mercredi, il occupait le quatrième rang des marqueurs depuis le reprise des activités, avec 27 points en 18 matchs.

L'Ontarien âgé de 25 ans a donc trouvé le moyen de passer à un autre niveau. Et Suzuki semble toujours briller dans les moments importants, comme en font foi ses cinq buts en prolongation cette saison. Seulement Leon Draisaitl, des Oilers d'Edmonton, a touché la cible plus souvent en prolongation en 2024-25, lui qui l'a fait à six reprises.

«Nous n'avons pas eu l'occasion de jouer des matchs aussi importants lors des dernières saisons, a rappelé Evans. On voit à quel point cela ne l'intimide pas. Il a élevé son niveau de jeu de façon exceptionnelle.»

Après la rencontre, mardi, l'entraîneur-chef Martin St-Louis a rappelé à quel point Suzuki était un joueur intelligent.

«Il anticipe le jeu mieux que beaucoup de joueurs dans cette ligue, a dit Evans, mercredi, en faisant écho à St-Louis. Il sait où la rondelle va aller et quand il la reçoit, il a les habiletés pour réussir des jeux. Son intelligence est élite, oui.»

Le gardien Samuel Montembeault a lui aussi vanté le calme de Suzuki avec la rondelle.

«Il ne force pas le jeu, même quand il est sous pression, et il ne se débarrasse pas de la rondelle, a dit Montembeault. Il est calme avec la rondelle et trouve toujours une option.»

Aux côtés de Suzuki, ses compagnons de trio Cole Caufield et Juraj Slafkovksy connaissent aussi de bons moments. Et ils sont souvent appuyés en attaque par le défenseur recrue Lane Hutson.

Lors des deux derniers matchs du Canadien, Hutson a amassé six aides. Le seul but des siens sur lequel il n'a pas amassé de point est celui de Brendan Gallagher, dans un filet désert, samedi, dans un gain de 4-2 face aux Panthers, en Floride.

Cette explosion a permis à Hutson de fracasser le record d'équipe chez le Canadien pour les aides par un défenseur recrue. Il n'est plus qu'à deux points du record de 64 points établi par Chris Chelios en 1984-85, et à trois points de connaître l'une des cinq campagnes les plus productives de l'histoire de la LNH par un défenseur recrue.

Hutson a également grimpé au quatrième rang des pointeurs parmi les défenseurs de la LNH cette saison, derrière seulement Cale Makar, Zach Werenski et Quinn Hughes.

«C'est très impressionnant de voir un jeune avoir un tel impact, et simplement de voir un joueur avoir un tel impact, peu importe son âge, a souligné le défenseur David Savard. Il possède un talent exceptionnel, mais il travaille fort tous les jours, même lors des congés. Il mange du hockey. C'est sa vie. Et c'est bien de l'avoir dans notre équipe.»

Le Canadien jouera ses quatre prochains matchs contre des équipes derrière lui au classement général de la LNH, en commençant par les Bruins de Boston, jeudi au Centre Bell.

Alors que le Tricolore a souvent joué les trouble-fête lors des dernières saisons, il sait très bien qu'il ne peut prendre aucune équipe à la légère d'ici la fin de la campagne.

«Ce sont des équipes qui jouent avec moins de pression. Il y a des gars qui se cherchent des contrats. Ils vont tenter des choses un peu plus folles qu'une équipe qui se bat pour une place en séries et pour qui chaque point est crucial», a noté Savard. 

«Ce sont des matchs pièges, et ce sera à nous d'imposer le rythme et notre jeu», a-t-il conclu.

Alexis Bélanger-Champagne
Alexis Bélanger-Champagne / La Presse canadienne