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Au moins sept cas suspects auraient été détectés à Montréal, selon le Dr Donald Vinh, spécialiste des maladies infectieuses et microbiologiste médical au Centre universitaire de santé McGill.
Des cas présumés de variole du singe font l'objet d'une enquête dans la région de Montréal, alors que de plus en plus de cas d'infection par cette maladie rare sont signalés dans le monde au cours des dernières semaines.
Ceci est une traduction de CTV News Montreal.
Au moins sept cas suspects ont été détectés à Montréal, selon le Dr Donald Vinh, spécialiste des maladies infectieuses et microbiologiste médical au Centre universitaire de santé McGill.
A week of call for the Micro lab, just before a week of call on clinical service.
— Don Vinh (@DonaldVinh) May 18, 2022
Hopefully, it'll be quiet, so that I can finish an application due next week.
It will be quiet, right 🤞🏽. What could go wrong?
Ok... did you say, "rule out monkeypox" ?
Sigh....
Le service de santé publique de Montréal n'a pas répondu à une demande de commentaire de CTV, mercredi en fin d'après-midi, concernant un rapport d'un média indiquant que le nombre de cas à Montréal pourrait atteindre 13.
If these 13 suspected cases of monkeypox are confirmed, and the start of an outbreak, let’s hope that we’ve learned something over the last 2+ yrs in outbreak control
— Don Vinh (@DonaldVinh) May 18, 2022
Tous les cas de Montréal, qui sont encore en cours d'analyse, provenaient de patients qui ont été récemment testés dans des cliniques spécialisées dans les infections transmises sexuellement ou par le sang, selon un rapport de Radio-Canada.
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La variole du singe est une maladie rare qui peut commencer à se manifester par des symptômes comme la fièvre, les maux de tête et la fatigue. Après quelques jours, les patients peuvent développer une éruption cutanée qui commence souvent sur le visage et s'étend ensuite à d'autres parties du corps. La plupart des patients se rétablissent en quelques semaines, bien que la maladie puisse être potentiellement mortelle dans certains cas.
Selon les Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), la variole du singe se distingue de la variole car elle provoque un gonflement des ganglions lymphatiques.
Mercredi, le département de santé publique du Massachusetts a déclaré dans un communiqué qu'il avait confirmé un cas de la maladie chez un homme adulte «ayant récemment voyagé au Canada».
Massachusetts public health officials confirm case of monkeypox; the confirmed case poses no risk to the general public: https://t.co/D9htqh3LiV pic.twitter.com/VZNNdmgrzp
— Mass. Public Health (@MassDPH) May 18, 2022
Marjorie Larouche, porte-parole du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, a déclaré mercredi soir que les autorités sanitaires provinciales avaient été informées de la présence d'une personne infectée par la variole du singe qui «avait voyagé au Québec».
M. Larouche a précisé que le ministère est en contact avec l'Agence de la santé publique du Canada et que, bien qu'il n'y ait aucun cas confirmé de la variole du singe au Québec, le ministère «enquête sur une dizaine de cas de lésions d'ulcères génitaux.»
«Nous n'avons pas d'autres informations à donner pour le moment».
La découverte au Québec intervient après que cinq cas ont été identifiés au Portugal et que quatre hommes ont été infectés au Royaume-Uni. L'Espagne surveille également 23 cas suspects.
Selon plusieurs médias, les autorités de la santé publique devraient fournir davantage d'informations sur la maladie lors d'une conférence de presse cette semaine.
La variole du singe a été découverte pour la première fois en 1958 dans des colonies de singes élevés pour la recherche. Le premier cas humain a été enregistré en 1970 en République démocratique du Congo, selon les CDC.