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Politique

Anjou ferme l'une de ses piscines en raison des «incivilités» d'un présumé gang de rue

Le maire estime que le manque de policiers au poste de quartier 46 nuit au «sentiment de sécurité» des Angevins.

Le maire d'Anjou Luis Miranda a réclamé l'embauche de davantage de policiers pour le poste de quartier 46.
Le maire d'Anjou Luis Miranda a réclamé l'embauche de davantage de policiers pour le poste de quartier 46.
/ Noovo Info

Les «incivilités» de membres présumés d’un gang de rue ont poussé l’arrondissement d’Anjou à fermer l'une de ses piscines prématurément, a affirmé lundi le maire de l’arrondissement Luis Miranda.

Alors que l’arrondissement a prolongé la saison de presque toutes ses piscines extérieures jusqu’au 27 août, la piscine du parc de Verdelles a fermé dimanche. Une décision que le maire Miranda a attribuée à la présence d’un «gang de rue qui voudrait s’implanter dans [ce] parc», lors d’une intervention au conseil municipal.

L’intervention du maire visait à dénoncer le manque de policiers «sur une base régulière» au poste de quartier 46, qui, selon lui, nuit au «sentiment de sécurité» des Angevins. 

Une information que dément le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM),

Le corps policier a fait savoir à Noovo Info par courriel que le poste de quartier (PDQ) 46 «est bien au fait de la problématique d'incivilités et de méfaits commis dans le parc Verdelles.»

«Le PDQ 46 prend la situation très au sérieux et a mis en place des mesures afin de protéger le sentiment de sécurité des citoyens. La visibilité policière dans le parc a notamment été rehaussée par la présence accrue de policiers, de cadets et de l’équipe du projet ARRET», précise l'agente Mélanie Bergeron de l'équipe des relations médias du SPVM.

L'agente Bergeron mentionne également qu'une enquête est en cours afin d'identifier les auteurs des méfaits commis notamment dans le chalet ainsi que les véhicules ayant circulé sans autorisation dans le parc.

«Incivilités»

Le maire Miranda s’était retrouvé au coeur d’une controverse en octobre dernier après avoir rabroué un adolescent de 15 ans, qui réclamait la réouverture de terrains de soccer fermés en raison d’«incivilités». 

«Moi, premièrement, à 15 ans, je ne serais pas venu affronter le maire comme vous l'avez fait. Je ne sais pas pourquoi c'est vous. Ça aurait dû être votre père ou votre mère [...] À 15 ans je n'ai même pas d'affaires à lui parler», avait sèchement répondu le maire.

M. Miranda avait défendu sa décision de fermer les terrains de soccer, affirmant avoir reçu «des centaines de courriels» le félicitant. Selon lui, certains aînés avaient arrêté de fréquenter le parc «en raison d’incivilités». Il avait par ailleurs laissé entendre que ces incidents se produisaient «seulement au soccer» et pas en marge d’autres activités sportives.

L’élu s’était par la suite excusé auprès du jeune homme, Hocine Ouendi. La Commission municipale du Québec a récemment rejeté la plainte de sa mère, Karima Bedjou, qui reprochait à M. Miranda divers manquements au Code d’éthique et de conduite des membres du conseil de la ville et des conseils d’arrondissements.

Avec des informations de Julien Denis, Noovo Info