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Santé
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La COVID-19 plus présente au Québec: est-ce la faute des festivals?

«Souvent, les gens sont assez proches dans ce genre d’événement, ça peut être suffisant pour transmettre la maladie, même si on est pas à l’intérieur.»

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Noovo Info
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La récente montée des cas de COVID-19 au Québec concorde avec la saison des festivals, avance le Laboratoire de santé publique du Québec.

«Ce n’est pas tant un lien direct avec les festivals, mais la COVID n’a pas changé. Elle se transmet quand on a des contacts étroits avec les gens», a rappelé la directrice médicale du laboratoire, la Dre Judith Fafard, lors du bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Étienne Fortin-Gauthier.

Voyez l'entrevue intégrale dans la vidéo liée à l'article.

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Le Laboratoire de santé publique du Québec a ainsi remarqué une hausse de cas de COVID-19 dans des régions ayant récemment accueilli des festivals.

«Souvent, les gens sont assez proches dans ce genre d’événement, ça peut être suffisant pour transmettre la maladie, même si on est pas à l’intérieur», précise la Dre Fafard.

La médecin souligne toutefois qu’on n’assiste pas à une grande quantité d’hospitalisations.

Se faire vacciner bientôt ou non?

Concernant la nécessité de se faire vacciner avec cette hausse de cas, la Dre Fafard se réfère aux dernières recommandations du Comité d’immunisation du Québec, qui appelaient les gens à risque de complications à aller se faire vacciner, particulièrement si elles n’avaient jamais contracté la COVID-19.

De nouvelles recommandations devraient d’ailleurs être émises cet automne.

L’arrivée du sous-variant «Eris»

La hausse de cas coïncide avec l’arrivée au Québec du sous-variant d’Omicron «Eris».

En entrevue mercredi soir au bulletin Noovo Le Fil 22 avec Sabrina Rivet, le Dr Alain Vadeboncoeur, urgentologue, affirmait que le sous-variant représenterait environ un cas sur cinq de la COVID-19 au Québec étant davantage concentré dans la grande région de Montréal.

Le Dr Vadeboncoeur soulignait qu’Eris ressemble beaucoup à Omicron.

«On pense qu’il est peut-être un peu plus contagieux, donc qu’il se transmet davantage», a-t-il affirmé.

Bien qu’il y ait une certaine remontée des cas de COVID-19 au Québec, on ignore les impacts d’Eris à court et moyen terme.

 «Si on regarde les pronostics des experts, on ne pense pas qu’il y aura une vague plus forte que les autres variants, mais c’est très difficile à prédire puisqu’il peut y avoir plus de transmission, donc plus de cas», explique le Dr Alain Vadeboncoeur.

Ce dernier rappelle que les symptômes découlant d’Eris sont à peu près les mêmes que ceux d’Omicron soit un mal de gorge, le nez qui coule, de la fièvre et de la toux.

Avec les informations de Jennifer Gravel pour Noovo Info.

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