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«Poilievre est littéralement le penchant canadien de Donald Trump, il n’y a pas de surprise là-dessus. L’attitude de "bully" qu’il avait pendant la campagne, on se souvient de plusieurs évènements, il risque de la conserver», estime Victor Henriquez.
Quelques jours après l’élection de Pierre Poilievre en tant que chef du Parti conservateur du Canada (PCC), le député de Richmond—Arthabaska Alain Rayes a annoncé qu’il quittait le caucus conservateur. Peu de temps après, Alain Rayes aurait été la cible d’une campagne du bureau du nouveau chef du PCC afin d’obtenir sa démission. Le PCC a d'ailleurs fait des excuses à ce sujet.
Michel Bherer est revenu sur cette affaire mercredi au bulletin Noovo Le Fil 22 avec Victor Henriquez, expert en relations publiques et en gestion de crise.
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Après ces événements, la question se pose, est-ce que l’histoire Rayes/Poilievre est un événement isolé ou une nouvelle façon de faire de la politique au Canada ?
«C’est le début de quelque chose parce que le mandat de Pierre Poilievre est tellement fort. On sait qu’il y a autour de lui cette façon-là de faire les choses et malheureusement, ça risque de se refléter de plus en plus, mais ça ne le rend pas tellement très "premier ministrable"», affirme Victor Henriquez.
Pierre Poilieve a poussé l’audace politique jusqu’à faire la chasse aux sorcières parmi les médias canadiens.
«Nous ne pouvons pas compter sur les médias pour transmettre nos messages aux Canadiens. Nous devons les contourner, eux et leur couverture biaisée», a affirmé le chef du Parti conservateur du Canada.
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«Ce message nous l’avons déjà entendu au sud de la frontière et de façon pas mal identique», souligne Victor Henriquez.
«Il faut s’attendre à ça. Pierre Poilievre est littéralement le penchant canadien de Donald Trump, il n’y a pas de surprise là-dessus. Le problème c’est qu’il a un mandat tellement fort au sein du parti conservateur que malheureusement l’attitude de "bully" qu’il avait pendant la campagne, on se souvient de plusieurs évènements, il risque de la conserver», estime M. Henriquez
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