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Le problème irrésolu des profs
«Tant qu’on ne créera pas des classes spéciales pour les élèves en difficulté, on va se trouver avec une surcharge de travail.»
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En considérant que les négociations d’augmentation salariale des enseignants ont commencé avec une offre à 9% de hausse de la part du gouvernement Legault avant de monter à 12,7% puis de bondir à 17,4% sur cinq ans, on comprend que les travailleurs représentés par le Front commun ont fait d’important gains auprès de leur employeur vers l’entente de principe conclue pendant le temps des Fêtes.
C’est sans compter la clause de protection du pouvoir d’achat et les gains concernant les assurances collectives et les vacances.
Mais un important problème subsiste, selon l’analyste politique Jacinthe-Eve Arel.
«La composition de la classe, c’est un élément fondamental décrié par les enseignants depuis longtemps», a relevé la collaboratrice de Noovo Info dans une analyse avec la cheffe d’antenne Sabrina Rivet au bulletin Noovo Info 22, mercredi.
«Tant qu’on ne créera pas des classes spéciales pour les élèves en difficulté, on va se trouver avec [une] surcharge de travail», a-t-elle noté.
«On a beau ajouter des aides dans les classes, ça ne remplace pas des classes spécialisées pour les élèves en difficulté.»
Voyez l’analyse de Mme Arel dans la vidéo qui accompagne ce texte.
À lire également
Les étapes vers un règlement au Front commun
- Jusqu’au 7 janvier: les instances syndicales se prononcent sur l’entente de principe.
- Si l’entente est ratifiée, elle sera présentée en assemblée générale.
- Les membres des 300 syndicats affiliés voteront d’ici quatre à cinq semaines .
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