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Le syndicat a annoncé vendredi qu'il n'«entend pas tenir» de journées de grève jusqu'au 15 janvier.
La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) ne réussira pas à s'entendre avec le gouvernement provincial d'ici la fin de l'année. Le syndicat a annoncé vendredi qu'il n'«entend pas tenir» de journées de grève jusqu'au 15 janvier et que d'ici cette date, aucun commentaire ne serait fait sur les négociations dans les médias.
Le conciliateur à la table de négociation demande au syndicat et à la partie patronale de ne pas discuter dans les médias des négociations en cours. La FIQ a dit avoir accepté la proposition du conciliateur.
Voyez le reportage de Jean-François Poudrier sur ce sujet dans la vidéo de cet article.
Rappelons qu'en raison des progrès trop lents dans les discussions, la FIQ a demandé le 19 décembre au ministère du Travail de nommer un conciliateur dans la négociation avec le gouvernement sur le renouvellement des conventions collectives.
«Dans le but de favoriser la poursuite d'un dialogue constructif et productif, le conciliateur recommande aux parties de limiter au maximum les commentaires sur la place publique jusqu'au 15 janvier», indique la FIQ, qui représente 80 000 infirmières, infirmières auxiliaires et autres professionnels de la santé.
«Ainsi, toutes les énergies seront mises sur les négociations qui vont se poursuivre de façon intensive et (la trêve médiatique permettra) d'éviter qu'elles ne soient perturbées par des déclarations inopportunes», ajoute le syndicat dans son communiqué.
Dans une déclaration sur son site web, la FIQ a indiqué vendredi qu'il y a toujours des écarts à la table de négociation afin d'arriver à une proposition de règlement.
La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec demeurait vendredi le seul syndicat du secteur public québécois à ne pas avoir annoncé une hypothèse de règlement ou une entente de principe avec le gouvernement.
Jeudi, la FIQ a indiqué sur sa page Facebook avoir fait une nouvelle proposition à la partie patronale et être en «attente d'une réponse de sa part».
Le front commun intersyndical et la Fédération autonome de l'enseignement (FAE) ont conclu des accords avec Québec au cours des derniers jours.
La FAE a confirmé jeudi avoir conclu une entente de principe avec le gouvernement, ce qui a mis fin à tous ses moyens de pression, incluant la grève illimitée qui avait été déclenchée le 23 novembre.
Le front commun, qui comprend la CSN, la CSQ, l'APTS et la FTQ et représente environ 420 000 travailleurs du secteur public, a aussi annoncé une proposition d’entente de principe avec Québec à la table centrale, où sont négociées les dispositions salariales.