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«Ce n’est pas un métier comme un autre à 100%...»
La Cour supérieure de l'Ontario a rejeté lundi une contestation fondée sur la Charte des droits et libertés lancée par des groupes défendant les droits des travailleuses du sexe. Cette décision a ramené le débat entourant la décriminalisation de la prostitution.
Ce texte a été rédigé par l'équipe du pupitre numérique de Noovo Info.
Le collaborateur de Noovo Info, Yves Boisvert, estime que ce ne serait pas la solution.
«Ce n’est pas un métier comme un autre à 100%», a-t-il lancé d'emblée en entrevue avec Marie-Christine Bergeron au bulletin Noovo Info 17.
Voyez son intervention intégrale au bulletin Noovo Info 17 dans la vidéo.
Yves Boisvert explique que la décriminalisation du travail du sexe ne règlerait pas le problème. «Ce n’est pas en décriminalisant que le crime organisé ne sera plus présent, qu’il n’y aura plus d’exploitation et qu’il n’y aura pas des mineures d’impliquées dans le milieu», soutient-il.
M. Boisvert prend en exemple le modèle de la Suède qui, depuis une vingtaine d’années, pénalise uniquement les clients des travailleuses du sexe. Selon Yves Boisvert, cette approche n’a pas réglé le problème. «Souvent, ce sont des métiers qui sont exercés après l’exploitation», rappelle-t-il.
Selon Yves Boisvert, il faut maintenir une forme de répression pour certains actes entourant le travail du sexe. Il estime que les clients qui sont des exploiteurs doivent pouvoir être poursuivis.
-Avec les informations de La Presse canadienne