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«C’est clair que le mode de scrutin est dépassé, désuet. On n’est plus dans le bipartisme [...] Dans le multipartisme, ça nous prend un mode de scrutin qui reflète davantage les courants de pensée».
Le Parti québécois (PQ) survit à l’Assemblée nationale qu’à un fil. Le PQ, l’un des «anciens» partis parmi les partis politiques principaux, n’a réussi qu’à décrocher trois sièges lors des élections générales provinciales, à la suite du scrutin du 3 octobre dernier.
Selon l’ancien député péquiste qui a connu une carrière de 42 ans à l’Assemblée nationale, François Gendron, «le mode de scrutin est dépassé».
DOSSIER | Élections Québec 2022
En effet, M. Gendron considère que le nombre de députés obtenus par PQ n’est pas représentatif du vote de la population, particulièrement après l’excellente campagne électorale de son chef, Paul St-Pierre Plamondon.
«C’est clair que le mode de scrutin est dépassé, désuet. On n’est plus dans le bipartisme comme j’ai connu à plusieurs reprises. Dans le multipartisme, ça nous prend un mode de scrutin qui reflète davantage les courants de pensée», a soutenu l’ancien député en entrevue avec l’animatrice Marie-Christine Bergeron, au bulletin Noovo Le Fil 17.
Vote populaire | Nombre de députés
Malheureusement pour tous les partis d’opposition à la Coalition avenir Québec (CAQ), le premier ministre François Legault a affirmé, le lendemain de sa victoire écrasante, qu’il ne souhaite pas rouvrir le débat sur le mode de scrutin.
«Je suis très déçu que M. Legault ne veuille pas ouvrir un débat qui devrait être ouvert. On va faire de la pression envers la population pour qu’elle exige un reflex démocratique plus sain, plus normal pour tenir compte de ces idéologies-là distinctes», a-t-il ajouté.
Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo.