Bien que la première phase du projet de tramway ait été signée, le chef par intérim Stevens Mélançon affirme que la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, a tout de même le «privilège de résilier le projet de tramway» en vertu de l’article 11.1.
«C’est une question d’intérêt public. C’est important», a martelé M. Mélançon lors d’un entretien sur les ondes de Noovo Info, mercredi.
De son côté, la Ville de Québec a dévoilé qu’il lui est impossible de résilier le projet de tramway sans payer de pénalités pouvant atteindre 371,7 M$.
«On veut faire peur à la population, on va se le dire», a répliqué M. Mélançon.

C’est pourquoi M. Mélançon se tourne vers la CAQ, lui qui dénonce une augmentation incessante des coûts du projet et un problème d’acceptabilité sociale.
«60% des gens ne veulent pas de tramway. Ça va être beaucoup plus coûteux et les gens n’ont jamais voté pour ça.»
Le chef intérimaire d’Équipe Priorité Québec a conclu que le maire Bruno Marchand sera le seul et unique responsable s’il y a une pénalité à payer.
À l’instar du nouveau candidat Sam Hamad, la formation politique compte remplacer le tramway par un autre projet qui servirait tous les arrondissements de la Vieille Capitale.
M. Mélançon a d’ailleurs confirmé que des discussions avec M. Hamad sont toujours en cours en vue des prochaines élections municipales.
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