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Alors que le Japon est toujours sous le choc de l'assassinat de l'ex-premier ministre Shinzo Abe, la sociologue et autrice Valérie Harvey, qui se trouvait à Kyoto, a fait le point sur la situation au bulletin «Noovo Le Fil 17» animé par Michel Bherer.
C'est l'indignation partout sur la planète à la suite de l'assassinat de l'ancien premier ministre japonais Shinzo Abe. Il prononçait un discours lors d’un rassemblement dans l'ouest du pays en vue des élections sénatoriales de dimanche lorsqu'n homme est arrivé par-derrière et a tiré deux coups de feu.
Alors que le Japon est toujours sous le choc, la sociologue et autrice Valérie Harvey, qui se trouvait à Kyoto, a fait le point sur la situation au bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Michel Bherer.
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Pour la sociologue, la violence causée par les armes à feu n'était pas vraiment un enjeu d'importance pour les Japonais avant cet événement. «Je pense que c'était quelque chose qu'on voyait comme une menace extérieure, expose Mme Harvey. Souvent, on voyait les images venant des États-Unis [...] C'est clair qu'on ne s'entendait pas à une attaque armée. Il peut y avoir au Japon, de temps à autre, des attaques impliquant des couteaux ou des sabres, qui impliquent de se rapprocher davantage des victimes.»
D'ailleurs, il n'y a que 192 000 armes à feu en circulation au Japon, alors que le pays compte un peu plus de 125 millions d'habitants. Posséder une arme requiert d'ailleurs de remplir beaucoup de conditions, tout comme se procurer des munitions.
«Je pense que le Japon est bouleversé. Ce n'est pas la première fois qu'on s'attaque à un politicien dans l'histoire de la politique japonaise, mais dans les dernières années, certainement», explique Mme Harvey, qui ajoute que Shinzo Abe était controversé auprès de la population japonaise.
Pour visionner l'entrevue intégrale, regardez la vidéo ci-dessus.