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Les manifestants souhaitaient démontrer leur mécontentement face aux dernières coupures du gouvernement Legault.
Un total de 23 enseignants, à temps plein ou à temps partiel, perdront leur emploi au mois de janvier.
Pour les enseignants, la perte va plus loin que l'emploi.
«Mais ce n’est pas seulement ça qui est important pour nous. Nos élèves sont importants et leur famille aussi. On pense à leurs enfants qui sont à l’école et que les parents ne pourront pas les aider dans leur devoir. On s’entend qu'au Saguenay, on est une population essentiellement francophone et moi tout ce que mes élèves me disent c’est qu’ils veulent s’intégrer, ils veulent se faire des amis et s’ils n’apprennent pas le français, ça ne sera pas possible pour eux, ni sur le marché du travail […]», a confié Sabrina Gagné, enseignante en francisation.
Environ 1000 étudiants au Saguenay ont perdu ou perdront prochainement l’accès à leur cours de français.
«Nous avons des personnes qui essaient de s’intégrer au niveau du Saguenay-Lac-Saint-Jean, qui essaient de faire leur nid ici […]. C’est important d’accompagner ces personnes pour qu’elles puissent rester ici et vivre en français», a affirmé Jean-François Boivin, président du Syndicat de l'enseignement de Saguenay.
Évidemment, la situation est difficile pour plusieurs étudiants.
«[…] Tous les immigrants doivent apprendre le français, mais c’est impossible sans l’école», a souligné Nataliaa, une étudiante en francisation.
«Le gouvernement arrête les cours de francisation, mais nous avons besoin de beaucoup de français pour apprendre, c’est très important. […] Pas de français, ce n’est pas de vie ici», a pour sa part mentionné Nakul, un travailleur étranger.
Les détails dans le reportage de Mike Bilodeau.